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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 07:15
La Wallonie va redevenir une des régions les plus prospères d'Europe… Promis ! …En 2020, ou un peu plus tard !
 
Que retenir de son discours d'hier sur « l’état de la Wallonie » ?
Dans un élan régionaliste dont il n'est vraiment pas coutumier, nous avons eu droit à des statistiques positives sur des points parfois marginaux, mais rien sur les causes de la hausse du chômage chez nous (et de ce qu’il faudrait faire) et la baisse partout ailleurs (et de ce qui s’y est fait), rien sur la gouvernance publique et la série de scandales et d'affaires de 2006 qui plombent notre image, ni sur la pauvreté en augmentation (malgré sa visite médiatisé à Paris, y instrumentalisant sans vergogne l’abbé Pierre). Bref, comme d'habitude, c'est ce qu'il n'a pas dit qui est le plus révélateur.
Amusant aussi, sa critique du passé alors que le PS y est au pouvoir depuis plus de 20 ans.
 
Par contre, dans la presse du régime d’hier soir et de ce matin, c’est clairement : Circulez, il n'y a rien à voir ! le Grand Prêtre a parlé !
 
Par contre, je ne peux qu’être d’accord avec cette phrase : " La Wallonie mérite de l'empathie. Je souhaiterais entendre certains responsables dire du bien de la Wallonie, dire qu'ils aiment la Wallonie. Nous devons avoir de la fierté de ce que nous sommes et de ce que nous voulons. Nous avons l'ambition et la capacité de renouer avec la prospérité et - oserais-je le dire - la grandeur ". Mais est-il sincère ou bien est-ce purement électoral ? Venant de lui, "ça ne mange pas de pain" !
 
Sérieusement, son discours triomphaliste est à situer dans le cadre de la campagne électorale en vue des législatives et surtout dans sa course vers la place de premier ministre qui reste son principal objectif. Dès lors, quels qu'en soient les résultats son bilan à la tête de la Région wallonne ne pouvait qu'être positif, il était inconcevable qu'il le présenta autrement. Di Rupo "redresseur de la Wallonie" avant de devenir le "sauveur de la Belgique"?
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 14:30
Ça m’avait échappé, mais selon une analyse du sociologue flamand Jan Hertogen publiée il y a deux semaines : « Sans les voix des « nouveaux Belges », la ville d'Anvers aurait été plus Vlaams Belang que jamais lors des élections du 8 octobre dernier ».
C'est apparemment dans les districts où les « nouveaux Belges » ont connu la plus forte progression, tels qu'Anvers et Borgerhout, que le Vlaams Belang est (légèrement) en recul.
  
Selon cette analyse, les "nouveaux Belges" ont progressé de 6,9 % depuis 2000 dans le district d'Anvers. Dans le même temps, le Vlaams Belang y a perdu 1,2 %.
A Borgerhout, on a connu une augmentation des naturalisations de l'ordre de 7,5 % et le parti d'extrême droite a reculé de 4,6 %. La même analyse fait également ressortir qu'à Borgerhout toujours, parmi les « anciens Belges » (aussi appelés « Flamands de souche »), le score du Vlaams Belang est en progrès. Ce qui se vérifie dans les autres districts, comme Deurne, Hoboken et Merksem. Le nombre de  « nouveaux Belges » n’est pas encore assez important pour freiner le Vlaams Belang. C'est probablement la raison pour laquelle celui-ci y a connu le 8 octobre des scores historiques de plus de… 40 % ( !), précise le sociologue. (belga)
Voici ce qu’auraient pu être quelques autres résultats « après correction » : Gent (Gand) 21,6 % au lieu de 18,9 %. Antwerpen (Anvers) 40,4 % au lieu de 33,5 %. Mechelen (Malines) 30,4 % au lieu de 26,5. Lokeren 22,7 % au lieu de19,9. Hasselt 14,5 % au lieu de 13,9. Sint-Niklaas (Saint Nicolas) 29,5 % au lieu de 27,8. Vilvoorde (Vilvorde) 30,8 % au lieu de 21,9 !
 
Fort loin d’un recul dans l’esprit des « vrais Flamands » donc ! Contrairement à ce qu’on nous a claironné sur tous les tons au lendemain du scrutin du 8 octobre. Effrayant, surtout pour les « nouveaux belges » ou ceux qu’on y appelle erronément ou méchamment les « allochtones » (*).
 
Plus d’info :
 
(*)
Erronément, parce que dans son premier sens, il s’agit d’un terme de géologie et concerne des terrains ayant subi un déplacement horizontal (litt. « qui provient d’un endroit différent »).
Méchamment, parce que dans son second sens, c’est un terme de zoologie et concerne des espèces nouvellement introduites.
Ce terme ne s’applique donc pas aux êtres humains.
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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 16:27
Campagne présidentielle oblige, notre presse a beaucoup parlé de l’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) français.
 
Epouvantail pour certains (la France serait pour eux le pays le plus taxé du monde… Ils ne nous connaissent pas !).  Seul impôt « juste » pour d’autres, il est bon de savoir de quoi on parle. En voici une « petite » présentation.
 
Tout d’abord, ne sont concernés que les contibuables (domiciliés en France ou à l’étranger) dont le patrimoine taxable est supérieur à 750 000 euros (au 1er janvier 2006).
Trois termes importants : « domicilié », « patrimoine » et « taxable ».
Domiciliés : Pour les résidents en France, il comprend l'ensemble des biens, situés en France ou à l'étranger  alors que pour ceux qui se sont expatriés, seuls les biens situés en France, et sous réserve de l'application des conventions internationales, sont imposés à l'ISF. Toutefois, les placements financiers réalisés en France sont exonérés d'ISF, sauf cas particulier.
 
Par patrimoine, on entend l'ensemble des biens, droits et valeurs appartenant au foyer fiscal (ménage au sens large) et notamment :
- les immeubles bâtis (maisons, appartements,…y compris un abattement de 20% pour la résidence principale), et non bâtis (terrains, terres agricoles,…) même vendus au  cours de l'année précédente. Seule la situation au 1er janvier est prise en compte
- les liquidités : espèces, comptes courants, dépôts de sommes, comptes créditeurs d'associés, livrets de caisse d'épargne...
- les biens professionnels qui ne sont pas exonérés,
- les biens détenus en usufruit,
- les meubles (le mobilier des habitations et meubles assimilés),
- les placements financiers, contrats d'assurance - vie, créances, bons du Trésor…
- les voitures automobiles, bateaux de plaisance, avions de tourisme,
- les chevaux de course,
- les bijoux, or et métaux précieux.
 
Taxables : De nombreux biens son exonérés.
Les biens professionnels, à condition que :
- les biens soient utilisés dans le cadre d'une profession industrielle, commerciale, artisanale ou libérale 
- l'activité professionnelle soit exercée par le propriétaire des biens, son conjoint, son partenaire lié par un PACS ou son concubin ,
- l'activité soit la profession principale du redevable ou de son conjoint, concubin ou partenaire pacsé
- les biens soient nécessaires à l'exercice de cette profession,
Les locaux d'habitation loués meublés, ils sont considérés comme bien professionnels donc exonérés si le propriétaire répond à certaines conditions.
Les parts et actions dépendent de la forme de la société, si celle)ci a une activité industrielle, commerciale, agricole, artisanale ou libérale.
Certains biens ruraux donnés à bail à long terme et les parts de groupements fonciers agricoles (GFA) ou agricoles fonciers (GAF).
 
L'ordre de grandeur de cet impôt est de 1% (fourchette de 0,55% à 1,80%). Un plafonnement a été mis en place pour que le total d'imposition formé par l'ISF et l'IPP n'excède pas 85 % du revenu de l'année précédente du contribuable.
 
Particularité de l'ISF : c'est un impôt progressif, « déclaratif » et « autoliquidé ». Il appartient donc aux personnes concernées de faire elles-mêmes une estimation détaillée de la valeur de leurs biens au 1er janvier, de calculer le montant de l'impôt et d'envoyer leur déclaration, accompagnée du chèque, à la Direction générale des Impôts (D.G.I)…
 
Montants :
N'excédant pas
750 000 euros
0 %
Montant total : 0 €
Comprise entre
750 000 et 1 200 000 euros
0,55 %
0 à 2 475 €
Comprise entre
1 200 000 et 2 380 000 euros
0,75 %
2 475 à 11 325 €
Comprise entre
2 380 000 et 3 730 000 euros
1 %
11 325 à 24 825 €
Comprise entre
3 730 000 et 7 140 000 euros
1,30 %
24 825 à 69 155 €
Comprise entre
7 140 000 et 15 530 000 euros
1,65 %
69 155 à 207 590 €
Supérieur à
15 530 000 euros
1,80 %
> 207 590 €
 
En 2006, l'ISF représente environ 1 % des recettes fiscales de l'État et concerne à peine 2 % des contribuables.
 
Enfin, la France n’est pas le seul pays à avoir institué cet impôt. Quelques autres pays ont également un impôt sur le patrimoine similaire. En voici quelques-uns : Liechtenstein, avec un taux de 0,07 % ;
Colombie, avec un taux de 1,2 % ; Espagne, avec un taux compris entre 0,2 et 2,5 % ; Finlande, avec un taux de 0,8 % ;  Norvège, avec un taux de 0,9 % à 1,1 % ; Suède avec un taux de 0,5 à 1 % ; Suisse, mais au niveau cantonal.
 
Sachez encore qu’il existe un vaste débat sur les avantages et inconvénients de cet impôt. Je vous renvoie là aux articles de presse ou aux prises de position des différents partis.

Un complément :
Samedi 17 février 2007.
Le rapporteur général du Budget au Sénat, Philippe MARINI constate une accélération des délocalisations fiscales en 2004 (568 redevables à l’ISF délocalisés, soit une augmentation de 50%).
La perte de recettes d’ISF atteint plus de 130 millions d’euros. Il faut y ajouter des pertes de recettes liées aux autres impôts, soit des moins-values de recettes...

Un aure complément/
Un article du Nouvel Obs'...
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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 15:23
Un ami m'envoie cette question écrite posée au Conseil par Frank Vanhecke, député européen (NI) Vlaams Belang 
 
 
Le représentant de la Commission européenne, M. Neil Mitchison, a déclaré au journal "The Scotsman" que l'Écosse ne deviendrait pas automatiquement membre de l'UE après son indépendance et que des négociations devraient d'abord être menées sur les conditions d'adhésion à l'UE (Mark Beunderman, "Scottish independence theory raises EU questions", EUobserver.com, 8 janvier 2007).
 
M. Mitchison fonde plus que probablement son affirmation sur le droit international public, qui prévoit que, en cas de scission, c'est l'État "noyau", en l'occurrence l'Angleterre, qui est le successeur de l'ancien État, en l'occurrence la Grande-Bretagne, et que le nouvel État, en l'occurrence l'Écosse, doit demander son adhésion aux organisations internationales (Anthony Aust, Handbook of International Law, Cambridge: Cambridge University Press, 2005, p. 403; Ian Brownlie, Principles of Public International Law, Oxford: Oxford University Press, 2003, p. 82). De nombreux spécialistes du droit international public estiment que la Tchéquie aurait parfaitement pu réclamer le statut d'État "noyau", étant donné qu'au moment de la séparation, elle possédait la population la plus nombreuse et l'économie la plus forte (James Crawford, The Creation of States in International Law, Oxford: Clarendon Press, 2006, p. 706). Du point de vue juridique, la séparation fut cependant considérée comme la création de deux nouveaux États, qui durent donc poser chacun séparément leur candidature auprès des organisations internationales (Anthony Aust, op. cit., p. 404).
 
Le Conseil est-il d'accord avec l'affirmation de M. Mitchison ? À quelles conditions une Flandre indépendante doit-elle satisfaire, selon le Conseil, pour être considérée comme l'État "noyau" de la Belgique ?
 
Je vous la présente telle quelle, "brute de fonderie", simplement pour montrer que contrairement à ce qu'affirme la presse francophone, le Vlaams Belang n'est pas seulement préoccupé de questions de personnes en son sein. Il n'est pas seulement un parti d'extrème droite, mais travaille sérieusement et prépare l'avenir... de la Flandre ! Je suis curieux de lire la réponse.
A noter que la Tchécoslovaquie ne faisait pas encore partie de l'Union européenne à l'époque de le scission.
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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 10:10
Cette information publiée le 22 décembre dernier au « Moniteur belge », Journal officiel local, est passée inaperçue…
 
LOIS, DECRETS, ORDONNANCES ET REGLEMENTS SERVICE PUBLIC FEDERAL FINANCES
18 DECEMBRE 2006. - Arrêté royal modifiant, en matière de précompte professionnel, l'AR/CIR 92 et instaurant la réduction forfaitaire flamande du précompte professionnel p. 73642.
 
ALBERT II, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
Vu le Code des impôts sur les revenus 1992 (…) :
Considérant :
(…)
- que cet arrêté doit être applicable aux revenus payés ou attribués à partir du 1er janvier 2007;
Sur la proposition de Notre Ministre des Finances,
Nous avons arrêté et arrêtons :
(…)
Art. 2. Le précompte professionnel déterminé conformément aux nos 11 à 17 des règles d'application reprises à l'annexe III de l'AR/CIR 92, remplacée en dernier lieu par l'annexe du présent arrêté, sur les rémunérations payées ou attribuées aux travailleurs qui sont des habitants du Royaume et qui, au 1er janvier de l'année des revenus, ont leur domicile dans des communes faisant partie de la Région flamande, doit être diminué de la réduction forfaitaire flamande instaurée par le Décret de la Communauté flamande du 30 juin 2006 instaurant une réduction forfaitaire de l'impôt des personnes physiques.
(…)
La réduction forfaitaire flamande du précompte professionnel s'élève à 10,40 EUR et est accordée lorsque le montant annuel des rémunérations brutes normales dans le chef du travailleur concerné s'élève au moins à 6.925,00 EUR (par an !) et atteint au maximum 24.530,00 EUR.
 
On ne prête qu’aux riches… Et comme les quatre partis "dits démocratiques" francophones ne sont demandeurs de rien...
La "Confédération belge" chère à Verhofstadt est en marche. Pour le plus grand bien de tous... évidemment.
 
Pour mémoire, la dette de la Wallonie, si elle semble aujourd'hui maîtrisée, reste importante : 4,277 milliards d'euros. Dans le même temps n'oublions pas que le Ministre des finances de la Région flamande a annoncé que la Flandre a dégagé en 2006 un boni de 500 millions d'euros. Il prévoit, en prime, une dette totalement effacée en 2008 et donc de nouveaux moyens dégagés pour de nouvelles politiques.
 
Un différentiel budgétaire entre la Flandre et la Wallonie d'autant plus inquiétant que pour la première fois depuis plusieurs années, les recettes à l'impôts des personnes physiques ont diminué, sur un an, de 0,3 % côté wallon. Pas vraiment un bon signe lorsque l'on sait que l'IPP est une des clés de répartition des transferts nord-sud...
 
Et enfin, quand les rentrées fédérales diminuent, tout le monde le paye !
 
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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 23:36
Au journal télévisé de TF1de 13h00, ce 25/01/07 (et encore provisoirement visible sur le site de TF1) le sujet suivant : "IMPOTS: les petits revenus belges immigrent: Certaines familles belges économisent jusqu'à 800€ par mois tant l'impôt sur les petits et moyens revenus est plus..." 
 
 
Et plus d'info sur l'évolution de ce dossier ainsi que sur les visées du Ministre Reynders sur les revenus des résidents français travaillant en Belgie-que sur le site des "Frontaliers inquiétés"...
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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 17:53
En attendant d’être relayée par la presse internationale, la nouvelle fait la une des journaux parlés de la RTB(f) depuis ce matin. Cette chaîne lui a même consacré une partie de l’émission « Matin première ».
Tenez-vous bien !
80 élèves bruxellois, la moitié scolarisés en français et les autres en néerlandais, se sont rencontrés ce matin pendant quelques heures. Ils se sont flairés, regardés, parlés. Fascinant, non ?
 
Conclusion ? Ils se sont rendus compte qu’ils ne se connaissaient pas, qu’ils n’avaient pas grand-chose en commun, qu’ils sont parfaitement étrangers les uns aux autres même en habitant la même ville.
 
Les journalistes veulent sans doute nous montrer que la vie en commun est encore possible dans « ce pays » puisque cette rencontre a eu lieu. Il est vrai que la dernière fois qu’un événement presque aussi exceptionnel s’est produit, c’était lors de la participation de jeunes Israéliens et Palestiniens au sein d’un même orchestre symphonique. Mais eux, au moins, ils avaient vraiment quelque chose en commun…
 
Enfin, pendant ce temps là, la RTB(f) ne dit pas de mal de la France.
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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 17:50
C’est rasoir !
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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 10:44

Du "Soir" : "L'idée de dresser les isoloirs dès le 13 mai avait été évoquée, mais elle a été recalée par les libéraux francophones pour cause de proximité avec le second tour des présidentielles en France, prévu le 6 mai. A bonnes sources gouvernementales, on confirme que le président du MR avait posé son veto, considérant qu'une éventuelle victoire de Ségolène Royal outre-Quiévrain risquait de bénéficier au parti socialiste ; davantage qu'une victoire de Sarkozy ne pourrait profiter au MR."
 
Amusant, non ? Ils (les politiques) ont tous  beau s'en défendre, les Wallons et, dans une moindre mesure, les Bruxellois francophones sont tounés vers la France.
 
"Quand Paris s'enrhume, Bruxelles tousse !"

Quand aux résultats, même David Coppi, pourtant "la voix de son maître" (Di Rupo) semble ne plus vraiment en espérer grand chose : "(...) un gouvernement provisoire d'union nationale jusqu'à 2009, qui exécuterait le chantier institutionnel (la réforme du Sénat, notamment) et conviendrait de regrouper les scrutins à l'avenir ; 2009, année des régionales et européennes, deviendrait donc aussi celle de nouvelles législatives.
En somme, la Belgique politique repartirait à zéro, du Nord au Sud. Un scénario exceptionnel, supposant qu'un consensus resterait possible entre les communautés sur le maintien d'un Etat commun."

Je ne sais pas, à l'heure actuelle si mon parti décidera de me demander d'être candidat, mais voici mon tract de 2003. Il a à peine vieilli...

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 21:46

Un ami m'envoie ce point de vue sur la presse.
 
Noam Chomsky (*) explique qu’un journal ou une chaîne de télévision « est une entreprise qui vend un produit ». Et que le produit vendu, c’est le public ! Il est le seul vrai produit vendu par la presse écrite et audiovisuelle sur un marché bien spécifique : le marché de la publicité. Dans une perspective privée de rentabilité, le journal ou la chaîne de télévision n’existe pas pour lui-même contrairement à ce qu’on pourrait croire mais pour vendre un public potentiel à des annonceurs, un public susceptible d’être intéressé par des publicités, c’est-à-dire par des produits à acheter. Les médias vendent donc des publics !
 
Décoiffant, non ?
 
(*) Professeur honoraire de linguistique au Massachusetts Institute of Technology. Considéré comme le fondateur (controversé) de la "grammaire générative et transformationnelle".
C'est dans ses ouvrages "Illusions nécessaires" et "La Fabrique de l'opinion publique", que Chomsky s’attache à mettre en évidence les processus par lesquels les médias tendent à enfermer les sociétés démocratiques dans un carcan idéologique. Sa critique porte sur le fonctionnement global de l'institution médiatique dans ses rapports avec les pouvoirs économique et politique. Chomsky montre comment les médias noient la masse électorale sous un flot d’informations beaucoup trop dense pour servir de support de réflexion et qui converge, en définitive, vers des analyses à sens unique, fondées sur des présupposés que l’on évite soigneusement de remettre en question. C’est en particulier à travers l’analyse du traitement médiatique des conflits armés que Chomsky dévoile la dépendance des médias envers les pouvoirs économique et politique. En cherchant à démythifier la prétendue neutralité des médias, Chomsky entend œuvrer pour l’émancipation intellectuelle de la société.

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« Le courage. C'est de refuser la loi du mensonge triomphant, de chercher la vérité et de la dire »  (Jean Jaurès)
*
« (…) il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui et ceux qui croient ou affirment de croire et obligent sous peine de mort leurs semblables a en faire autant. » (Marguerite Yourcenar)
*

« Ce qui nous intéresse ce n'est pas la prise de pouvoir mais la prise de conscience. » (Armand Gatti)

Les textes publiés ici sont évidemment libres de droits et peuvent être reproduits ou diffusés, en partie ou en entier... sans modération à condition d’en citer la source.

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- Les pouvoirs en Wallonie et environs, mode d'emploi (Crisp)
- Wallons et Bruxellois francophones, pour en finir avec le syndrome de Stockholm !
- ISF - Impôt de solidarité sur la fortune, de quoi s’agit-il ?
 
- Aux origines de la frontière linguistique 
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