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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 23:21

C’est un signe, il y a quelque chose qui bouge dans les esprits de nos politiciens de Wallonie. Après Les anciens maïeurs de Charleroi et de Namur l’année dernière, voici par exemple, le discours du Allocution du Depute-président du collège provincial de Namur, le Dr Dominique Notte à l’occasion de l’ouverture des « fêtes de Wallonie ».

 

(…)

J’ai lu un récemment, dans la revue de philosophie Agora, un texte dont le propos m’a interpellé. Le professeur WUNENBURGER disait quelque chose qui ressemblait à ceci « Le sens de la fête s’est perdu dans notre société  moderne. Les fêtes religieuses et patriotiques ont peu à peu été écartées du calendrier, ou alors réduites à des jours fériés ou chômés dont les enfants ne connaissent plus le sens ».

 

Ayons la franchise de reconnaître que c’est hélas vrai !

 

Les noms des rues n’évoquent plus un caporal héroïque, une infirmière courageuse, un poète dont la langue est depuis longtemps oubliée. TREZIGNIES, Gabrielle PETIT, Nicolas BOSRET, hélas, ne font plus écho dans la mémoire que nous avons de notre patrie. Quelques historiens passionnés font colloque à MARIEMONT pour célébrer HUENS et sa série « Nos Gloires » mais cette succession d’images héroïques, de chromos comme on disait jadis qui magnifiaient Pierre L’ERMITE sur son âne, Guillaume de la Marck un sanglier sur le bouclier ou Jules DESTREE écrivant vindicatif « Sire, il n’y a pas de belges », ce panthéon politique de nos héros régionaux n’existe plus.

 

Pour 200.000 fêtards qui viennent prendre un ou plusieurs verres sur nos places et dans nos ruelles, Paulus évoquera au mieux un  traiteur et Michaux un pâtissier de la place mais personne, je dis bien personne ne sera à penser que l’un fut l’inoubliable peintre du pays noir qui dessina notre coq wallon et que l’autre Michaux n’excellait pas dans les éclairs à la crème mais dans les fulgurances littéraires et qu’il fut l’un des plus grand poète, l’un des plus grands peintres du 20ème siècle, né un 29 mai 1899 sur notre Place de l’Ange.

Pour le professeur WUNENBURGER, la multiplication des festivals de toutes sortes a envahi l’ensemble de notre société et contribué à rééquilibrer la fiscalité de nos villes et nos villages, à transformer “la” fête en spectacles vides de sens donnés par des artistes d’ailleurs devant des badauds inactifs dont la participation se limite  à la consommation des produits vendus sur place.

 

Mais ce débat a eu lieu déjà quand deux télévisions se disputaient la place. Ce débat-là aussi semble vieux ! Et pourtant il est acquis désormais que cette fête crée par François BOVESSE qui reposait sur l’évocation par la mémoire de faits passés ayant contribué à définir notre communauté d’appartenance, cette fête-là a disparu… elle n’a depuis longtemps ni chant, ni hymne, ni drapeau...  il ne lui reste hélas que le boire et le manger.

Mais si nous ne commençons pas nos matchs de football par un « haka », si pas un adolescent wallon n’a un coq couleur de sang tatoué sur le bras, si nous ne couvrons pas les routes du tour de France avec nos drapeaux pour affirmer notre hégémonie dans le sport, si nous ne marchons pas le dimanche  autour de territoires  pour exiger un archaïque droit du sol, ce n’est pas parce que nous avons oublié notre terroir...  c’est  parce que nous l’avons partagé avec tous ceux qui descendaient dans les mines, ceux qui travaillaient nus devant les coulées d’acier, ceux qui pour devenir wallons se faisaient carriers... si nous n’avons pas de chant de ralliement, c’est parce que les italiens n’ont pas voulu imposer le leur aux espagnols qui ne comprenaient pas les polonais, c’est parce que le ralliement chez nous a toujours été fait d’accueil, de solidarité et d’hospitalité.

 

Il y a quelques jours un homme politique du nord du pays a  déclaré que le match serait terminé après les élections régionales de 2014 et il a cru bon d’ajouter, comme si la menace n’était pas assez claire, que nous avions intérêt à nous mettre à table pour négocier parce que plus tard, ses exigences seraient pires.

Nous vivons,  décidément, dans une drôle de famille  où ce sont nos frères qui nous menacent !

L’histoire, en Afrique du Sud, en Amérique, en Inde a montré que l’ethnocentrisme, non seulement  ne portait pas en lui les germes du bonheur des peuples mais que des leaders de conciliation GANDHI, MANDELA, OBAMA pouvaient fédérer dans la paix  et parfois avec fermeté de grands, d’ambitieux projets de société, garants d’équité et d’épanouissement social.

 

Je veux aujourd’hui profiter de ces « fêtes de Wallonie » pour affirmer clairement que nous n’avons pas peur, que les rodomontades des faux historiens qui ont falsifié la réalité des tranchées de quatorze, ne nous effraient pas et que sans haine, sans  armes, ni violence  nous saurons, demain comme nos aînés,  dépasser les difficultés passagères même structurelles pour reconstruire un avenir prospère.

 

André Renard, prophétique,  avait annoncé  en 1960 la fin de l’ère sidérurgique mais comment aurions-nous pu passer d’une ère industrielle à une ère  informatique  en une génération et faire par magie de nos  métallos des informaticiens, de nos cités d’acier de Marcinelle à Chertal des  business parks  aux parkings  proprets ?

Mais nous résorbons notre retard et dans l’aéronautique, dans la production pharmaceutique, dans les biotechnologies, dans les techniques de l’environnement, nous travaillons désormais au redéploiement de  ce qui devient jour après jour  notre nouveau tissu  économique.

 

L’histoire a montré que les peuples qui s’ouvraient au monde allaient de l’avant  parce qu’ils intégraient avec les populations migrantes des capacités d’adaptation et  l’opportunité de débouchés nouveaux.

Que ceux qui ne veulent plus de nous dans leur « système économique » mesurent bien l’impact d’une Wallonie qui fera, demain, ses achats ailleurs là où on a une autre attitude à lui proposer que suffisance et mépris.

Les systèmes économiques sont, aujourd’hui, imbriqués de manière complexe et les équilibres sont  fragiles  et  instables   pour ceux qui ne s’entendent avec aucun de leurs voisins d’où qu’ils viennent.

 

Au cours des mois écoulés et durant la longue crise institutionnelle que nous avons connue, la France, notre Patrie historique a plusieurs fois répété par la voix de ses plus grands hommes politiques, de droite comme de gauche, qu’elle ne nous laisserait jamais tomber... et ce n’est pas par pure générosité mais parce que dans le calcul des forces  qui compteront demain en Europe, deux millions et demi de travailleurs , c’est un impact économique qui compte.

 

Nos fêtes de Wallonie n’ont jamais été très patriotiques, dommage pour BOVESSE... et je parie un casier de Trappiste de Rochefort, que l’an prochain, ce ne sera pas encore avec   « Le chant des Wallons » que la tête d’affiche de la Place Saint-Aubain finira son concert en apothéose, sous un feu d’artifice, mais  notre identité wallonne ira grandissante, parce  que c’est un fait établi : l’identité des corps humains se forge dans l’adversité.

Mais je sais  aussi qu’une inclinaison naturelle  nous pousse à l’interculturalité, à la négociation, au compromis et  à la solidarité... nos cris ne seront jamais de haine... nous n’avons pas besoin de tambour dans nos marches Adeps  que nous ne faisons d’ailleurs pas en godillots.

 

Nous sommes, nous avons toujours été de nature pacifiste. Comme nos amis québécois, nos révolutions à nous sont « tranquilles ».  Ils  nous serviront de modèles. Pourquoi d’ailleurs ne pas opter plutôt comme eux pour une  « Fête du peuple wallon » plutôt que des fêtes de Wallonie qui font précisément prédominer le sol sur ses habitants.  

 

Oui, nous créerons demain comme eux  notre nouvelle identité sur la culture de nos designers, de nos chercheurs, dans les chansons de nos artistes mais jamais sur l’exclusion, jamais par la haine, jamais dans le refus de l’autre... c’est  notre fierté à nous : celle d’une nation  fondée sur la volonté, sur le désir, sur  l’envie d’harmonie et de prospérité... une société qui revendique le bonheur pour chacun :  vive la Wallonie, vive l’ensemble des peuples dont elle est le fruit qui la font aujourd’hui et la feront demain.

Nous retrouverons, alors, je n’en doute pas le goût de la fête, celle qu’on fait pour marquer une pause au cours d’un travail harassant  et peut être alors qu’au-dessus du travail accompli, sans qu’un parlement l’aie imposé, un chant  véritablement populaire  s’imposera à tous qui  sera le ciment de la fierté retrouvée.

La Province de Namur est fière d’œuvrer dans cet esprit auprès des autres niveaux de pouvoirs pour que notre fête  soit la plus belle et que chacun y trouve sa place.

 

Nous sommes fiers d’être Wallons, heureux de nous retrouver pour partager ces Fêtes de Wallonie.

Bonnes fêtes à tous- Boune Fiesse di Wallonie à Torto !

Vive la Wallonie.

Vivent la Province de Namur et les Namurois

 

Intéressant, non ?

 

Présenté comme le père de la curieuse appellation « Fédération (culturelle, on oublie toujours de le dire) Wallonie-Bruxelles » (cet espèce de lifting morphologique de la Communauté française de Belgique), même Richard Miller le constate : « on n’a pas tranché entre vision communautariste et vision régionaliste, parce que la situation de notre pays est complexe. Nous allons essayer de trouver les meilleurs mécanismes possibles pour pouvoir travailler ensemble. Mais quand on dit déjà « travailler ensemble », cela montre bien qu’il y a des distinctions, des différences », explique-t-il.

 

En tous cas, pour trouver une date officielle de fête du Peuple wallon, un jour de fête nationale, n’ayons pas peur des mots, nous n’avons que le choix dans les grands moments de notre Histoire. J’en ai en son temps listé quelques-unes ici : http://www.claude-thayse.net/article-15575241.html

 

J’ai une préférence pour le 1er octobre 1795, date du décret de rattachement à la France. Car comme l’écrivait l’Historien H. Hasquin dans : « La Wallonie, son histoire » avant de devenir un pamphlétaire politique : « Cette période est décisive. Pour la première fois ont été amalgamées dans un même ensemble territorial des principautés de langue romane qui, jusque là, avaient connu des destins différents en raison des fragmentations de l’espace politique. Enfin, il convient de rappeler que ces vingt années (période française) ont laissé un héritage politique, juridique, institutionnel et culturel sans lequel il n’est pas possible de comprendre l’histoire contemporaine du pays et de ses entités constitutives ».

 

Mais bien entendu, il y a d’autres dates. Le choix sera (serait) toujours difficile et restera subjectif. Pour plus d’informations, on se référera à l’Histoire de Wallonie de Léopold Génicot (1973) ;  aux deux tomes de l’Encyclopédie : « La Wallonie, le pays et les hommes » (dans toutes les bibliothèques publiques) (1975-1981) ; L’identité wallonne, aperçu historique, publié à l’occasion du 10ème anniversaire de la Région wallonne (1991) ;  Le livre : « la Wallonie, son histoire » d’Hervé Hasquin, (1999), des publications et portail Internet de la Région wallonne  ou de l’Institut Jules Destrée ; et plus récemment à « l’ Histoire de la Wallonie, de la préhistoire au XXIème siècle » sous la direction de B. Dumoulin et J.-L. Kupper (2004).

 

 

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 16:01

  Une célébration trop discrète...

Monument Kellermann

 

Le vendredi 21 septembre 2012, à 17h, à l’issue du colloque « 1792, Entrer en République», la Société des études robespierristes a célébré le 220e anniversaire de la République sur la place du Panthéon à Paris. 

 

Retrouvez les discours ICI

 

Et en particulier celui-ci dont j'ai vraiment apprécié le souffle et l'actualité.

liberte.jpg
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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 08:00

« Dans les crises politiques, le plus difficile pour un honnête homme n’est pas de faire son devoir, mais de la connaître » (Louis de Bonald Extrait de « Considérations sur la Révolution française »)

 

 

Serions-nous passés cette nuit dans une autre dimension ? Un monde parallèle ?

 

Jugez-en :

Dans « Le Soir » Véronique Lamquin propose de scinder BHV. « L'enjeu de BHV est plus dérisoire que jamais » écrit-elle

La vie des habitants francophones qui ont choisi de vivre dans les communes sans facilités de la périphérie changera certes : ils devront voter pour des candidats résidant en Brabant flamand. Et alors ? Ils auront enfin des élus qui les représenteront vraiment (Même des élus francophones de leur communauté). Et qui devront leur rendre des comptes, ce qui n’est pas le cas actuellement. . Ce serait la fin de cette énorme duperie et  d’une rente de situation pour certains.

 

Philippe Martin dans « l'Avenir » dresse (enfin !) un constat réaliste : « rien ne sera plus jamais pareil entre le Nord et le Sud. Il précise que « les Wallons ne doivent plus se maintenir dans la position du conjoint malmené et à demi délaissé. Ils doivent construire un modèle différent, qu'ils auront choisi, pas qui leur a été imposé par d'autres ». « Oser la fierté, se tourner vers l'avenir. Les Wallons sont un peuple jeune mais ils doivent encore faire la démonstration qu'ils ne sont pas une nation fatiguée, déboussolée, anéantie ». Relisez l’article,  il parle bien de peuple wallon…

 

Quand je pense au nombre de fois où je me suis fait traiter de traître par des « francophoniscistes » quand j’écrivais ça ici ou ailleurs…  Avouez qu’il y a de quoi s’étonner…

 

Mais j’ai gardé pour la fin le meilleur, le magnifique débat entre Ch. Behrendt & M. Uyttendaele, ce matin sur Matin première. Après un début un peu mou où ils se sont sentis obligés de rappeler quelques principes de Droit (effet Delperée ou RTB(f) ?) ils sont assez vite sortis de la langue de bois habituelle. J’ai même eu l’impression que l’excellent Bertrand Henne  a été surpris de la clarté du message délivré par les deux constitutionnalistes de service. Nous avons assisté ce matin à un démontage quasi complet des arguments des « ultimistes » (*). Etaient-ils en mission commandée ? Si je peux résumer, les droits fondamentaux des habitants francophones des Halle-Vilvoorde ne sont pas mis en question par une scission de BHV. La circonscription électorale unique ? Une foutaise. La Région de Bruxelles–Capitale ? Elle existe. Etc…

 

Y aurait-il enfin quelque chose de changé dans la communication  au Royaume de Belgique ?

 

Et bien, pour une fois, si ces propos sonnent comme le début  d’un changement d’esprit, nous avons vraiment des raisons de faire la fête !

 

A lire absolument :

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110720_00025317

http://www.lesoir.be/debats/editos/2011-07-20/scindons-bhv-c-est-le-moment-ou-jamais-852055.php

 

A écouter :

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_matin-premiere-21-juillet-fete-nationale?id=6480283#newsAudiosPane

 

Ou a télécharger en MP3: ICI 

(*) Si un extrémiste est bien celui qui va au bout d’une logique, d’une idée, même si cette logique a complètement échoué – el la Belgique en est un bel exemple -  un « ultimiste » est celui qui l’a compris mais continue à faire semblant. C’est le cas de ceux qui refusent d’admettre, par exemple, que la frontière linguistique existe depuis 1970 et qu’elle est intangible. Que l’expérience ultime comme l’avait appelée Charles Plisnier au Congrès national wallon de 1945 a échoué. Que la Belgique a échoué. Il persiste à faire comme si le passé n’existait pas. C’est une forme de populisme, d’intégrisme politique...  jouant sur les émotions. C'est défendre une opinion politique radicale qui va à l’encontre des intérêts de tous et des Wallons en particulier.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 12:00

Les temps et les propos changent…

 

Terrible retournement pour ceux qui se font (et même au sein de mouvements qui devraient mettre la Wallonie en valeur) les chantres de la « déclinologie wallonne ».

 

L’Echo, journal financier réputé sérieux, vient de publier un article au ton assez inédit montrant que la situation est loin d’être désespérée, bien au contraire.

En gros vous y retrouverez des analyses publiées ici même à plusieurs reprises : Par rapport aux régions de tradition industrielle, la Wallonie affiche un niveau de productivité supérieur tout en étant plus innovante. Au niveau des pensions, (…) la Wallonie a l'avantage de disposer d'une population plus jeune, tandis qu'en matière de soins de santé, les transferts Nord-Sud sont presqu'inexistants…

 

Voici qui va à l’encontre de propos inspirés chez d’aucuns par une certaine propagande flamande et belgicaine que je dénonce ici depuis des années et reprise sans aucun sens critique comme ce que je viens encore de découvrir sur un site internet récemment mis en ligne et  tenu par un nouveau gourou du « rattachisme catastrophiste » : « la Wallonie ne peut prétendre devenir une nation, dont elle n’a pas les caractéristiques nécessaires, encore moins accéder à une forme d’indépendance, du fait de son retard économique et social. La Région est désormais confrontée à des perspectives très défavorables, le retrait progressif de la solidarité financière belge, essentiellement financée par la Flandre, devant précéder et accompagner la dissolution inéluctable de l’Etat belge (…)»…

 

Evidemment, les arguments rationnels ne sont souvent que de peu de poids face aux croyances irrationnelles.

 

Mais quand même !

 

Extraits significatifs dans les propos de deux économistes qui ne sont pourtant pas séparatistes :

« Le taux de croissance wallon avoisine celui de la Flandre et la productivité wallonne est identique: c’est un cliché de dire que les Flamands travaillent plus. Parmi les régions de tradition industrielle, la Wallonie affiche un niveau de productivité supérieur et c’est la plus innovante. Côté société de la connaissance, les efforts financiers en R & D de la Wallonie et de la Flandre sont quasi identiques. Et le potentiel des ressources créées dans le domaine des sciences et des technologies est quasi identique de part et d’autre ». (Michel Quévit)

 

« En cas de divorce belge, la Wallonie devra fonctionner avec des ressources amputées par rapport à la situation actuelle. Se pose alors la question de voir s’il convient d’augmenter les impôts (avec une baisse du revenu disponible des ménages à la clé) ou de diminuer les dépenses publiques (signifiant également un tour de vis par rapport au train de vie actuel) ». « Tout est question de choix politique ». (Michel Mignolet)

 

« Je ne suis pas pour la scission du pays. Mais si elle nous est imposée, Wallons et Bruxellois n’ont pas à s’inquiéter au regard de ce qui se fait ailleurs en Europe ». (Michel Quévit)

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 20:39

http://www.lesoir.be/actualite/france/2010-09-06/un-depute-francais-propose-d-accueillir-wallons-et-bruxellois-791721.php 

 

http://www.debout-la-republique.fr/La-France-doit-se-preparer-a.html

 

 

La France doit se préparer à accueillir ses compatriotes Wallons et Bruxellois

lundi 6 septembre 2010 à 17h41

 

L’entrée en phase terminale de la crise belge conduit le pays au bord de l’éclatement. La France doit donc se préparer à assumer toutes ses responsabilités envers les francophones de Belgique, en les assurant le cas échéant de son accueil et de sa protection.

Ainsi, et pour paraphraser le Général de Gaulle, les Wallons "retrouveraient au sein de la France la fierté d’appartenir à une grande nation, la fierté de leur langue et de leur culture, le goût de participer aux grandes affaires du monde et de se battre pour de grandes causes humaines".

Naturellement, cette évolution territoriale majeure en Europe ne pourrait s’accomplir que dans le strict respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, au terme d’un processus d’autodétermination incontestable par sa netteté et son ampleur.

Dans une Europe désormais prémunie contre les impérialismes territoriaux et les heurts nationalistes entre grands pays, le véritable risque serait au contraire que la France cède à ses inhibitions européistes en refusant à tout crin d’accompagner, voire d’anticiper, le sens de l’Histoire.

En effet, à vouloir marier contre leur gré des peuples différents et détruire les états-nations, les apprentis sorciers de la supranationalité belge ont créé depuis des années les conditions du rejet, de la haine et de la xénophobie.

Maintenir une fiction de Belgique nous conduirait à un divorce violent, à la Yougoslave, là où une séparation paisible à la Tchécoslovaque est possible.

Il est donc du devoir de la France de prouver qu’un autre modèle est possible en accueillant les Wallons et Bruxellois s’ils le souhaitent au sein de la République.

 

Nicolas DUPONT-AIGNAN

Député de l’Essonne

Président du rassemblement gaulliste

Debout la République

 

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 00:01

Ce n’est pas sans un serrement de cœur que j’invoque aujourd’hui la mémoire de ceux dont l’histoire parle à peine.

 

Avant d’être contraint de s’engager dans la funeste campagne de Russie, Napoléon avait, par un décret du 14 mars 1812, constitué des régiments d’infanterie de ligne avec des Gardes nationaux du « 1er ban », c'est-à-dire des hommes de 20 à 25 ans. Destinés en principe, à la sécurité des départements et à la défense immédiate des frontières, le désastre russe avait amené ces régiments en renfort de ce qui restait de la Grande Armée reconstituée en Saxe au printemps 1813. De nos jours, on pourrait dire qu’ils sont passés des forces de défense de l’intérieur aux forces d’intervention.

Parmi eux, les 147ème  et 148ème de ligne firent partie du Vème corps d’armée du Général Lauriston.

 

Ils ne tardèrent pas à être engagés et participèrent aux opérations autour de Breslau et aux victoires de Bautzen et de Lutzen en mai 1813. L’armistice qui suivit leur donna quelques repos. Mais le 16 août les deux régiments furent mêlés aux sanglantes affaires de Goldberg, le 23 août de la Katzbach et du Bober les 16 et 29 août pour se retrouver à la grande bataille de Leipzig.

 

Assaillis par des forces très supérieures, par un temps épouvantable, aves deux rivières à dos grossies par des pluies torrentielles qui emportaient les ponts et rendaient les cartouches inutilisables, le 147ème fut presque complètement anéanti.

 

«  L’Historique des Corps des Troupes de l’Armée Française » nous dit : « Acculé aux inondations du Boher, le 147ème, qui refuse de se rendre, est presque entièrement détruit ».

 

Régiment, pour deux (*), tiers composé de Wallons issus des départements, de l’Ourthe (540 liégeois), de Sambre-et-Meuse (348 namurois), des Forêts (420 Ardennais),  de la Dyle (ancien Brabant unitaire) (924 hommes) soit 2280 sur un effectif de 3200.

 

Dans notre histoire, qui rappelle le 147ème de la Grand Armée dont on aurait pu dire de lui comme de la Vieille Garde : « le 147éme est mort mais ne s’est pas rendu » ?   

 

ILs sont morts pour la défense des Droits de l'Homme face aux anciens régimes, pour leur Empereure et surtout pour la France.

 

(*) Le complément avait été levé dans les départements hollandais et allemands.

 

A noter que si grandes que furent leurs épreuves, les armées de Napoléon étaient des armées de célibataires. Elles ne traîneront pas avec elles cette lourde angoisse qui pèsera sur les régiments de pères de familles qui composeront par la suite les armées démocratiques.

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 20:03

Extrait de Paris Match

Paris Match: Qu’est-ce qui vous a poussé à réagir par voie de communiqué à la victoire électorale de la N-VA et de Bart De Wever ?


Jean-Pierre Chevènement:
<
http://www.chevenement.fr/Reaction-de-Jean-Pierre-Chevenement-aux-resultats
-des-elections-en-Belgique_a967.html> J’ai fait un communiqué parce que, bien évidemment, la poussée de cette formation séparatiste pose beaucoup de questions quant au devenir de la Belgique. Des questions auxquelles les
Français ne sont pas indifférents même s’ils ne désirent pas s’ingérer dans les affaires belges. J’ai simplement souligné le fait que les Wallons, et les Francophones plus généralement, ne sont pas contraints de négocier le dos au mur. Par conséquent, j’ai rappelé que si la Flandre voulait devenir indépendante et si, comme l’a dit Bart De Wever, il s’agissait de faire s’évaporer la Belgique, les francophones doivent savoir qu’une majorité de Français - 66 % d’après les sondages -, seraient près à les accueillir au sein de la République française. Mais seulement s’ils en exprimaient le souhait dès lors que cela ne pourrait se faire que sur base de l’autodétermination et, bien entendu, si l’hypothèse de l’évaporation de la Belgique devait se concrétiser.

PM : Etes-vous attentif depuis longtemps à l’évolution de la situation communautaire en Belgique ?


Jean-Pierre Chevènement:

- Oui, j’y suis attentif parce que c’est un mouvement de fond qui remonte au début du siècle précédent. Je le vois se développer comme une revendication de type national qui met aujourd’hui en jeu l’existence de la Belgique telle
qu’elle a été construite en 1830, même si elle a évolué par la suite, passant de l'État unitaire à l'État Fédéral. J’observe donc ce qui se passe chez vous de longue date et je suis notamment informé de la façon dont certains Flamands veulent remettre en cause les droits linguistiques des francophones de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Or, je trouve qu’au cœur de l’Europe, il est souhaitable qu’une minorité – même si elle majoritaire dans certaines communes, - puisse s’exprimer dans sa langue. C’est un droit de l’homme après tout.

PM : La Belgique expérimente sur son sol les poussées autonomistes, voire les tensions nationalistes, dont on observe de plus en plus de manifestations ailleurs en Europe. Trouvez-vous cela inquiétant ?


Jean-Pierre Chevènement:
- Je pense que ces tendances sont en effet préoccupantes dans la mesure où elles s’opposent à la conception républicaine de la nation à laquelle nous sommes traditionnellement attachés en France, à savoir qu’une nation se
définit comme une communauté de citoyens. Mais dès qu’on propose une définition de la nation fondée sur l’ethnicité, cela nous ramène aux débats du XIXe siècle. On a par exemple vu s’affronter ces deux conceptions dans le cadre de la controverse historique au sujet de l’Alsace-Lorraine. Les Alsaciens-Lorrains souhaitaient demeurer Français, mais cette volonté fut remise en cause par le traité de Francfort, considérant qu’à partir du moment où l’ethnie dominante en Alsace-Moselle était alémanique ou francienne, il devenait parfaitement légitime de rattacher l’Alsace-Lorraine à l’Empire allemand. En 1882, à la Sorbonne, Ernest Renan donnait une conférence demeurée célèbre sur le thème « Qu’est-ce qu’une nation ? », dans laquelle il opposait les deux conceptions dont nous parlons. Près d’un siècle et demi plus tard, en Belgique comme ailleurs, la question est encore de savoir si l’on souhaite s’inscrire dans le cadre d’une nation citoyenne ou d’une nation ethnique.

PM : Alors, comment appréhendez-vous les revendications nationalistes flamandes dans le cadre de l’Europe de Maastricht à laquelle on vous sait hostile, précisément parce qu’elle nierait les nations selon votre analyse ?

 

Jean-Pierre Chevènement:
- Par rapport à Maastricht, je dis qu’en méconnaissant la diversité des nations qui composent l’Europe, on a bâti quelque chose de très artificiel qui s’appelle la monnaie unique, en crise actuellement. Mais je parle là des nations telles qu’elles sont constituées au sein de la zone euro, ayant chacune des structures économiques, des politiques économiques, des repères culturels et des principes différents. En revanche, la volonté autonomiste flamande pose – et j’y reviens -, le problème de la conception ethnique ou citoyenne de la nation. Ça, c’est une affaire que les citoyens belges doivent débrouiller. En tant que Français, nous sommes au résultat comme on dit en langage footballistique. Maintenant, un peuple se définit par la volonté. Si les Flamands, qui ont incontestablement un sentiment d’identité
propre, décidaient de devenir indépendants, je n’aurais rien à y objecter. Un peuple, ça se constitue et ça vit.

Mais au-delà de l’aspect ethnique, les revendications flamandes participent également d’une remise en cause fondamentale du principe de solidarité entre une région prospère et une autre qui l’est moins…


La même chose pourrait se faire à l’initiative des Catalans vis-à-vis des Espagnols, la Catalogne étant plus riche. Ou encore de la part des Lombards et des Piémontais à l’égard des Napolitains et des Siciliens. C’est d’ailleurs ce à quoi on a assisté en ex-Yougoslavie : les républiques qui ont voulu faire sécession, la Slovénie et la Croatie, étaient plus riches que la Serbie, le Monténégro et la Macédoine. Ceci étant, vous avez raison, c’est une atteinte au principe de la solidarité nationale. Mais dès le moment où vous niez la réalité de la nation, la solidarité nationale ne suit plus fatalement.

PM : Revenons au scénario du rattachement à la France. En dépit des sondages, croyez-vous que les Français sont véritablement prêts à accueillir les francophones de Belgique au sein de la république ?

 

Jean-Pierre Chevènement: 
- Je le répète, si les francophones le souhaitaient et le demandaient par référendum et si, en toute hypothèse, les flamands prenaient leur indépendance - conditions qui ne sont pas aujourd’hui réunies -, je trouverais juste de les accueillir dans la République française sous un statut à déterminer. Ça pourrait être le statut actuel avec un simple
rattachement de la sécurité sociale wallonne à la sécurité sociale française. Mais ça mériterait naturellement que l’on regarde ça de plus près le cas échéant. Ceci étant, je vous accorde qu'à l’heure qu’il est, la question de l'éventuel éclatement de la Belgique n’étant pas posée, les Français ont d'autres préoccupations. D'autant qu'ils se trouvent
actuellement confrontés à un affaiblissement de la conscience nationale. On a connu des époques comparables, notamment dans les années 30, quand la France ne savait plus vraiment où se situer, regardant vers Rome, Moscou ou encore Berlin. Avec l'adoption du traité de Maastricht, nos élites de droite et de gauche ont propagé l'idée selon laquelle l’Europe se substituait à la France. L'Europe devenait notre horizon et notre patrie. Mais il s'agit en l'occurrence d’une Europe supranationale, ou postnationale, plutôt qu'une Europe des nations pour laquelle j’exprime ma préférence parce que je crois qu’elle est plus réaliste et, qu'en outre, la nation reste le cadre de la démocratie et le lieu de la solidarité. On le voit du reste avec le problème de la sécurité sociale que vous soulevez. Bref, en ce moment, les Français aspirent surtout à ce qu’on leur redonne un projet national valorisant, républicain, parfaitement compatible avec la construction d’une Europe des peuples. Ce ne sera pas un projet de fermeture nationaliste, auquel cas je
m’y opposerais. Ils ont besoin qu’on situe mieux la France dans le monde du début du XXIe siècle où l’on voit que l’Europe, et pas seulement la France, poursuit un déclin accéléré.


PM : Les responsables politiques français ne semblent pas non plus manifester un grand intérêt pour le futur de la Belgique. Est-ce le cas ?

 

Jean-Pierre Chevènement:

- Ça l'est et je le regrette. Je crois que cela tient en partie au fait qu’aucun d'eux ne veut jeter de l’huile sur le feu en ce moment. Ceci étant, je pense qu’ils devraient malgré tout se montrer plus attentifs au respect de droits légitimes ainsi qu'à celui de principes démocratiques menacés à quelques kilomètres de Bruxelles.

PM : En cas de scission du pays, quel pourrait être le statut de Bruxelles  d'après vous ? Etes-vous partisan de l’idée de certains d’en faire un district fédéral européen sur le modèle de Washington ?

 

Jean-Pierre Chevènement:
- Il appartient aux habitants de la Région bruxelloise de se déterminer si la Flandre devait choisir la voie de l'indépendance. Je ne vais pas me substituer à eux. Ils auraient le choix entre la Flandre, la Wallonie et une entité autonome abritant les institutions européennes. Quant à l’idée de faire de Bruxelles un district fédéral européen, je rappelle que l’Europe n’est pas une fédération. C’est, selon la Cour constitutionnelle de Karlsruhe : une organisation internationale qui met certes en commun un certain nombre de compétences, mais ce n’est pas une fédération. Par
conséquent, il faut éviter de faire un district fédéral sans fédération.

PM : Quitte à faire de la politique fiction, imaginons que Bruxelles et la Wallonie rejoignent l'Hexagone. Ne craignez-vous pas que l’Allemagne et la Grande-Bretagne voient d'un mauvais œil le passage des institutions
européennes et du siège de l'Otan dans le giron de la France ?

 

Jean-Pierre Chevènement:
- Nous ne sommes plus au lendemain de Waterloo où tous les Européens craignaient de voir l’impérialisme français se réveiller à nouveau. Tout cela est dépassé. Il faudrait trouver des arrangements, mais c’est du détail.

PM , Waterloo, justement. Dans son livre « Mélancolie française », Eric Zemmour considère que la Belgique est la résultante de la défaite de Napoléon et, par conséquent, une création artificielle qui n'aurait jamais vu le jour autrement. Votre avis ?

 

Jean-Pierre Chevènement:
-La défaite de Napoléon a Waterloo a eu des conséquences immenses. Pour la France, c’est une page d'histoire qui se tourne. À partir de 1815, le conflit d’hégémonie entre la France et l’Angleterre est tranché au bénéfice de cette dernière qui va imposer une Belgique neutre en 1830. Grâce aux bons offices de Taleyrand, elle met sur le trône un Saxe-Cobourg marié à une fille de Louis-Philippe. C’est alors de la grande diplomatie !

PM : Quelle image avez-vous des Belges et de la Belgique ?

Jean-Pierre Chevènement:
- J’ai beaucoup de sympathie pour la Belgique et les Belges en général. Je vais toujours très volontiers à Bruxelles. J’ai visité Bruges avec mon épouse il y a quelques années et nous avons beaucoup aimé. D’ailleurs la Gaule Belgique au temps de César allait jusqu’à Belfort et je suis très fier d’être belge de réputation, les Belges étant, selon l’auteur de « La guerre des Gaules », les plus braves des Gaulois.

PM :Entretenez-vous des contacts avec des dirigeants belges ou d'autres personnalités ?

 

Jean-Pierre Chevènement:
-A une époque, j’ai bien connu Etienne Davignon. J’ai plus récemment rencontré Louis Michel, notamment lorsqu’il était ministre des affaires étrangères. Je connais Elio Di Rupo, de réputation, mais sans l’avoir rencontré....


Chevenement.fr le Jeudi 8 Juillet 2010 
http://www.chevenement.fr

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 18:34

Je vous prie de bien vouloir trouver ici, de la part du Recteur Michel Guillou et de ma part, l'Appel de Lyon qui a été lancé à l'issue des Dixièmes Entretiens de la Francophonie qui se sont déroulés à Lyon les 27 et 28 mai dernier à l’occasion du dixième anniversaire de la création, dans l’Université de Lyon3 Jean Moulin, de l’Institut pour l’Etude de la Francophonie et de la Mondialisation.

 

Cet appel solennel et vigoureux, lancé en présence de quelque 300 personnalités françaises, québécoises, belges, maghrébines, africaines, vietnamiennes, etc. présentes (dont MM. Abdou Diouf, le Sherpa Jean-Pierre Raffarin, le  Sénateur Jacques Legendre, Philippe Péjo, Christian Philip, Claude Hagège, le Président de la Région Rhône-Alpes…), dans la conscience dramatique d’un tournant et de la nécessité d’un sursaut puissant, est adressé aux gouvernants, élites et media de la France et des pays francophone, ainsi qu’aux responsables de l’OIF.

 

Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien Ambassadeur, président d’ « Avenir de la langue française » et du FFI-France. 

 

PS : Voici, à toutes fins utiles, l’adresse de l’Institut pour l'Etude de la Francophonie et de la Mondialisation :
1, rue de l'Université

BP 0638

69239 Lyon Cedex 02

Téléphone : (33) 4 26 31 85 37

Télécopie : (33) 4 78 78 73 74

courriel : julie.picard@univ-lyon3.fr

www.iframond.com

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 05:57

 

Voici ce qu'écrit Nicolas Depape, rédacteur en chef adjoint du "Journal du Médecin"...  http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/05/04/bye-bye-belgium-et-si-on-essayait-la-separation-par-nicolas-depape_1346229_3232.html

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 18:25

Voulez-vous avoir une idée de ce que la Belgique a déjà coûté aux Wallons ?

Dans livre de 175 pages (pardon, un réquisitoire !) , Michel Quévit, chiffres à l'appui, nous explique que pendant environ 120 ans grâce à la richesse produite en Wallonie, l'Etat belge a transféré des sommes gigantesque en Flandre...

De quoi faire réfléchir les enseignants, les politiciens des partis traditionels, journalistes et autres économistes bien-pensants... qui imputent les difficultés de la Wallonie à son seul personnel politique quand ce n'est pas aux Wallons eux-mêmes.
Il est intéressant de constater à la lecture des chiffres présentés (et qui sont connus dans le Mouvement wallon, mais qui ont ici l'avantage d'être mis en perspective et surtout regroupés en un seul ouvrage) que la Wallonie a été traitée en "colonie" par l'Etat belge. L'Histoire explique le présent.

S'il n'y avait qu'un seul livre à recommander en ce début d'année, c'est bien celui-là.

Un
premier compte rendu sur le site de l'excellente revue "toudi".

L'excellent Paul Piret en fait la Une de La Libre de ce jeudi. A lire les réactions des lecteurs, il y a encore du boulot pour effaced 180 annes de lavage de cervaux.

http://www.couleurlivres.be/html/nouveautes/falandre-wallonie.html

Collection Question de société
184 pages / format 14*21 cm / 19 euros

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« Le courage. C'est de refuser la loi du mensonge triomphant, de chercher la vérité et de la dire »  (Jean Jaurès)
*
« (…) il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui et ceux qui croient ou affirment de croire et obligent sous peine de mort leurs semblables a en faire autant. » (Marguerite Yourcenar)
*

« Ce qui nous intéresse ce n'est pas la prise de pouvoir mais la prise de conscience. » (Armand Gatti)

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