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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 22:00

Wallons et fiers... de notre province !

 

Le Brabant wallon c’est la plus jeune province avec ses spécificités et son identité propre. Il fait intégralement partie de la Wallonie par son histoire et son ancrage culturel.

De l’Est à l’Ouest, c’est un pays de traditions séculaires, c’est une terre de travail, tout autant celle des travailleurs de l’agriculture, des ouvriers des carrières ou de la sidérurgie que celle, plus récente, des chercheurs des sociétés scientifiques ou de haute technologie. C’est une terre de formation, de la petite école communale à l’université. C’est une identité propre faite de travail, d’innovation, de capacité à s’adapter, d’ouverture et de solidarité.

 

Du Roman Païs au Brabant wallon, c’est une terre d’hommes et de femmes qui s’y investissent jour après jour, souvent depuis plusieurs générations.

 

Le respect de son identité doit être assuré et conforté. C’est un des objectifs du Rassemblement wallon.

 

Or, lorsqu’on parle du Brabant wallon, on nous colle volontiers une image de richesse et de « banlieue bruxelloise » dédiée à quelques Bruxellois cossus en mal de verdure.

 

Cette image est évidemment tronquée et édulcorée. Une certaine frange du monde politique et médiatique veut méconnaître la réalité. Faisant fi de l’Histoire. Avant la scission de l’ancienne province du Brabant, notre arrondissement de Nivelles était le parent pauvre, le « laissé pour compte » d’une province du Brabant dominée par Bruxelles et ce qui allait devenir le Brabant flamand. Les plus anciens s’en souviendront.

A cause de cette image, il est aussi plus difficile d’y être pauvre qu’ailleurs. Par ailleurs, la pression immobilière y rend quasi impossible la possibilité pour nos jeunes d’y habiter.

C’est une terre de la dualité qui conjugue paupérisation et rayonnement mondial.

 

Mais le Brabant wallon, c’est heureusement plus que ça. C’est une province fière de son passé, maîtrisant son présent et pour laquelle nous voulons préparer l’avenir.

 

Mais à quoi sert encore la Province ?

 

Si les compétences des provinces ne sont quasiment pas définies, ni dans la Constitution, ni dans la loi provinciale, en tant qu'autorités subalternes elles s'occupent de « matières d'intérêt provincial » dit la loi provinciale

En l’état actuel et en attendant une éventuelle réforme des compétences territoriales, les provinces peuvent donc agir dans une série assez large de domaines. En matière d'enseignement, d'infrastructures sociales et culturelles, de médecine préventive et de politique sociale. Elles s'occupent également d'environnement, ou encore de routes et de cours d'eau, d'économie, de transport, de travaux publics, de logement, d'emploi des langues...

Autonomes mais sous tutelle. Cela signifie que les provinces exercent leurs compétences tout en étant soumises au contrôle des autorités supérieures. Ainsi, par exemple, une école provinciale sera gérée sous le contrôle de la Communauté française (appelée maintenant « Fédération Wallonie-Bruxelles »… communauté imaginaire, là où on fait en sorte que Wallons et Bruxellois (uniquement « francophones ») dorment ensemble mais où dans les faits, ils rêvent séparément). Une initiative en matière d'aménagement du territoire sera surveillée par la Région.

Le Collège provincial est appelé à assurer l'administration journalière des affaires provinciales. La province a aussi, entre autres, le pouvoir de délivrer les autorisations d'exploiter des établissements industriels, artisanaux, commerciaux et agricoles, qui comportent des risques ou des nuisances et qui doivent donc être contrôlés.

Le Gouverneur dispose d'une série de pouvoirs en matière de sécurité et de maintien de l'ordre. Il se charge, par exemple, de la coordination des actions de secours lors de catastrophes d'une certaine importance.

En bref, sur son territoire, la province gère tout ce qui est d'intérêt provincial, c'est-à-dire ce qui ne relève ni de l'intérêt fédéral, communautaire ou régional, ni de l'intérêt communal.

Les provinces exercent une double fonction :

*       d'une part, elles sont des pouvoirs locaux subordonnés : les provinces sont chargées de l'exécution de certaines décisions prises par d'autres pouvoirs ;

*       d'autre part, elles sont des collectivités politiques autonomes, dotées de leur propre pouvoir de décision : les provinces sont compétentes pour toutes les matières qui relèvent de l'intérêt provincial, c'est-à-dire que les provinces sont libres de prendre des initiatives dans la mesure où la matière n'est pas exclue de leur compétence par la Constitution, la loi ou le décret.

Les provinces, soumises à la tutelle de la Région wallonne, exercent donc une série de missions obligatoires et des missions facultatives, qui sont propres à chaque province.

Parmi les missions obligatoires des provinces, on retrouve :

la tutelle spéciale d'approbation sur les actes des autorités communales pour certaines matières (essentiellement sur les budgets, modifications budgétaires et les comptes, les dispositions générales en matière de personnel occupé au sein de l'administration sous réserve d'exceptions), les candidatures à certaines magistratures, la couverture du déficit des fabriques de cathédrales, des établissements chargés du temporel des cultes orthodoxe et islamique, des établissements d'assistance morale laïque, le maintien de l'ordre...

Parmi les missions pourtant facultatives les plus importantes et les plus fréquentes, on retrouve l'enseignement, la culture, l'aide sociale, le patrimoine.

En l’état actuel, et tant qu’elles existent, on ne peut donc pas dire que les provinces ne servent plus à rien comme beaucoup le croient. Et pourtant, dans sa Déclaration de Politique Générale, le Collège provincial du Brabant wallon indiquait que « le déficit de la Province en matière de visibilité est flagrant » et qu'il entendait y remédier. On attend toujours…

A terme, nous sommes partisans de la suppression l'assemblée parlementaire provinciale dont le rôle ne se justifie plus depuis la fusion des communes. Il y a – en effet - deux économies substantielles à réaliser. Une économie financière par la suppression du traitement des membres du Collège provincial (anciennement « députés provinciaux »), gouverneurs (et les jetons de présence des 37 conseillers provinciaux) et une économie institutionnelle par la simplification du paysage institutionnel. Le gain se traduirait par une plus grande homogénéité du territoire wallon. Nous préconisons son remplacement par des bassins de vie administratifs coordonnés par le gouvernement wallon et les fonctionnaires provinciaux qui verraient ainsi leur rôle revalorisé. On peut prévoir 3 bassins : Autour de Jodoigne à l'est-, autour de Wavre/Ottignies-LLN au centre et autour de Nivelles pour l'ouest.

 

Les défis

 

La position géographique qu’occupe le Brabant wallon, à proximité de la Région de Bruxelles-capitale, est à la fois un avantage, mais aussi un risque.

La « Déclaration de Politique Générale » - décembre 2011 du Gouvernement « Papillon 1er » dit expressément « qu’afin de promouvoir activement la coopération entre Bruxelles et son hinterland, une communauté métropolitaine sera créée par la loi spéciale. Y siégeront les représentants des Gouvernements régionaux. La loi spéciale prévoira que toutes les communes de l’ancienne Province de Brabant de même que l’autorité fédérale sont membres de droit de la communauté métropolitaine. Les provinces seront libres d’y adhérer.

Cette communauté métropolitaine aura pour mission d'organiser la concertation entre ceux-ci sur des sujets de compétence régionale et d'importance transrégionale. Les trois Régions concluent un accord de coopération pour fixer les modalités et l’objet de cette concertation.

C’est au sein de la communauté métropolitaine que se tiendra la concertation entre les trois Régions relative a la mobilité, a la sécurité routière et les travaux routiers, de, vers et autour de Bruxelles. Le fait de fermer ou de rendre inutilisables les accès et sorties du ring fera l’objet d’une concertation préalable.

Une structure dans laquelle les trois Régions et l’Etat fédéral seront représentés, sera créée au sein de la SNCB »

Certes peu de détails ont filtré, depuis lors, sur cette structure appelée à rapprocher Bruxelles des communes de son « hinterland socio-économique »[1]. Il semble bien que cette plateforme de « coopération » interrégionale aura pour territoire la totalité de l’ancien Brabant. Il est acquis qu’elle exercera des compétences de type régional et « d’importance transrégionale. » Les domaines envisagés - aménagement du territoire, travaux publics, mobilité, voire emploi - sont actuellement gérés aux niveaux fédéral, régional et communal. Pour autant, seule la mobilité est, jusqu’ici, mise en avant. Il est question de faciliter le dialogue sur « la sécurité routière et les travaux routiers de, vers et autour de Bruxelles ». Les aménagements prévus pour le « ring » sont concernés et devraient faire l’objet d’une concertation préalable.

 

Est-ce une manière indirecte de réunir ce qui a été scindé il y a plus de vingt ans et de nier les spécificités et l’autonomie du Brabant wallon ? Charles Picqué, Ministre président bruxellois a ainsi souligné que la sixième réforme de l'Etat constituait un indéniable progrès pour la Région bruxelloise. Il a également ajouté que « Si cette communauté est plus qu’un groupe de réflexion, il faut que Bruxelles y ait un poids décisif » (Sic !)

Certes, personne ne nie que le Brabant wallon, mais comme tout le reste de la Belgique d’ailleurs, fait encore partie de la zone économique (Hinterland) de l’axe Bruxelles-Anvers voulu par la politique de centralisation-concentration menée depuis 1830. Or, nous constatons comme l’avaient prévu les partisans de la scission de l’ancien Brabant que depuis (et seulement depuis) celle-ci, notre jeune province, grâce à son autonomie politique, a vu son économie se développer au point de devenir un modèle pour le reste du pays.

 

Pourquoi des élus du Rassemblement wallon au Conseil provincial ?

 

Même si, à terme, nous sommes pour la suppression de la dimension politique des provinces, nous entendons intervenir là où cela doit se faire, en mettant l’accent sur ce qui fonctionne bien, en encourageant les synergies et en rationalisant ce qui sera possible de faire afin de recentrer les moyens et de pouvoir initier les politiques les plus utiles à notre population brabançonne wallonne. Et en particulier :

 

- L’enseignement, un des fleurons de notre province où une attention particulière devra être portée à l’éducation permanente ;

 

- La politique sociale, via l’ISBW ;

Dans le domaine social, la province devra aider à assurer une couverture plus complète de structures d’accueil agréés publiques et privées pour la petite enfance en concertation avec l’ONE et sans oublier la politique de prévention.. Il en va de même en ce qui concerne les aînés, en soutenant les projets de mutualisation de maisons de repos, la solution la plus rationnelle pour les petites communes.

D’une manière générale, en termes de cohésion, la province doit prendre des initiatives pour que son territoire constitue plus qu’aujourd’hui un véritable « bassin de vie ».

 

- L’expansion économique avec entre autre :

- l’épuration des eaux ;

- le traitement des déchets ;

- En matière économique, la simplification des outils économiques doit être la priorité et ce afin de mieux valoriser les actions des pouvoirs publics wallons et dynamiser les partenariats nombreux en Brabant wallon.

- La province doit être le moteur des politiques innovantes en matière de sécurité civile et de logement.

Ainsi, nous plaidons pour que la Province se dote d’un observatoire permanent du logement et de lutte contre la pression foncière qui pourrait regrouper la Régie foncière, les HBM, l’AIS, les régies communales et l’IBW.

- Les inondations des ces dernières années doivent pousser le pouvoir provincial à jouer un rôle clé dans la gestion de l’eau et la prévention des inondations.

 

- Le domaine sportif où une mutualisation des moyens doit être mise en œuvre sous l’impulsion de la province pour permettre à chaque brabançon wallon de pratiquer l’activité qu’il souhaite dans les meilleures conditions.

 

- Le tourisme où l’action future doit davantage s’articuler entre la province, les communes, toutes les structures supra communales et aussi les associations bénévoles (asbl, etc..), la province jouant un rôle de coordination en garantissant le rôle premier des pouvoirs locaux dans la gestion de ces différents domaines en évitant les doubles emplois. Pensons simplement - et à titre d’exemple - à la commémoration des événements de 1815 qui, de Wavre à Waterloo, ont particulièrement touché notre région. Un effort doit être fait pour la promotion coordonnée du tourisme.

 

- La lutte contre la politisation de l’institution qui n’est pas un secret…

 

- L’identité :

La province fait intégralement partie de la Wallonie par son histoire et son ancrage culturel, elle doit y faire davantage référence.

Pourquoi dans le blason du Brabant wallon, a-t-on choisi un grand lion sur fond noir, qui a l'air très flamand flanqué, de deux petits coqs ? C'est là la responsabilité du Conseil héraldique ou autres responsables de la vexillologie avec lesquels, à Wavre, le Conseil provincial tout content de sa nouvelle province, on n'a pas voulu ou su discuter oubliant les vraies origines culturelles de la province. Nous mettrons l’accent sur ce travail de respect d’identité.

On pourrait aussi imaginer et défendre le principe d’organisation de cours ou d'atelier de Wallon. Notre patrimoine culturel et historique en langues est exceptionnel en Brabant wallon, ce serait regrettable de le perdre. Il n’est pas trop tard.

 

- Pour une province du Brabant wallon à part entière !

 

1) Il est patent que dans un vain souci d’apaisement communautaire, certains candidats nouvellement installés dans le Brabant wallon, souhaitent introduire la notion de facilités pour les néerlandophones également immigrés chez nous. Cette proposition est parfaitement inutile, illégale et dangereuse risque justement d’introduire des risques de conflits comme c’est le cas dans la périphérie bruxelloise. Le Rassemblement wallon s’y opposera pour plusieurs raisons : La langue officielle de la Wallonie est le français et cela n’a jamais été remis en cause depuis les années ’30 et par ailleurs, en matière de langue, cette politique, c’est ouvrir la boîte de Pandore. Qui dit, en effet, que demain, la conséquence de cette inconséquence ne sera pas d’ouvrir certains emplois publics dans nos communes à des ressortissants flamands au détriment des Brabançons wallons, comme c’est déjà le cas à Bruxelles ? Mais peut-être est-ce voulu… Les linguistes expliquent que la langue, c’est la culture en acte, c’est notre univers en expression, avec notre histoire, notre culture, nos peurs, nos angoisses et nos espoirs.

 

2) Sans mettre nullement en cause l’équilibre entre laïcité, courants philosophiques et religieux, il est plus que temps de mettre fin à une situation ubuesque qui - chaque année - coûte cher aux habitants de Brabant wallon.

Il est en effet contraire à l’esprit et à la lettre des compétences provinciales que le Brabant wallon finance deux Fabriques de cathédrale et deux résidences épiscopales extérieures à son territoire.

Ces deux cathédrales (Sint Rombout et Sainte Gudule) sont situées en dehors de la Région wallonne, compétente en la matière. Ce flux financier (articles 79000/64000/003 des budgets) est non conforme à la Constitution et aux lois, depuis 1980 ! En outre, ces deux cathédrales relèvent d’un territoire pour lequel une autre Région et pour l’une d’elles, une autre Communauté sont exclusivement compétentes.

Depuis le deuxième concile du Vatican, le Saint-Siège (Rome) a adopté un principe mondial en 1967: faire coïncider pour autant que possible les limites des diocèses avec celles des provinces civiles. Ceci pour éviter tout un ensemble de difficultés administratives inutiles qui peuvent surgir entre les chefs ecclésiastiques et les autorités civiles, notamment en ce qui concerne le temporel des cultes.

Il est navrant de constater que ce point n’est pas respecté. Conséquence, en plus des dépenses d’entretien des deux évêchés extérieurs, le service provincial du budget a du tenir compte en 2011 d’une action judiciaire de la province d'Anvers visant à ce que le Brabant wallon lui verse un montant de plus de 630.000 euros pour la restauration d'un monument du patrimoine de Flandre, la cathédrale Sint Rombout à Malines.

 

Les élus de la province ont le devoir impérieux de veiller au bon emploi de ses derniers et d’assurer le respect de l’entité de droit public qu’est le Brabant wallon, dans le cadre de la structure institutionnelle actuelle de la Belgique avec la répartition des compétences entre Régions, Communautés et Provinces, selon les matières. La stricte logique postulerait donc que ce poste budgétaire soit rejeté unanimement, or, il n’en est rien depuis des années ! Mais comment en être étonné quand on connaît le mode de désignation des candidats : fiables avant même d’être compétents, car fidèles et obéissants au chef de file. Une république des redevables…

 

Après les précédents logiques, mais au service de la Flandre, de la création dans les années ‘60 des diocèses d’Anvers d’abord, de Hasselt ensuite, il eut convenu de faire de même une quinzaine d’années plus tard en 1980 au « sud de Bruxelles » de sorte que si était créé un siège épiscopal, avec cathédrale, sur le territoire du Brabant wallon, la situation serait tout autre et dans un tel contexte, la Province pourrait proposer selon l’usage le vote du budget de la Fabrique de sa cathédrale. En l’occurrence et, sans doute, l’illustre et très ancienne collégiale de Nivelles, qui fait partie du patrimoine majeur de Wallonie.

 

- La sécurité des biens et des personnes; l’arrivée prochaine du RER, censé faciliter les déplacements, de et vers Bruxelles, s’accompagnera d’une augmentation significative des risques importants en matière de sécurité. Même si le taux de criminalité ne reflète qu'une chose : l'activité de la police, il faut noter que la Région de Bruxelles-capitale est celle où le taux de criminalité est parmi les plus importants d’Europe (plus de 30.000 faits criminels pour 1000.000 habitants (Eurostat) et 16, 45 % des délits recensés en Belgique pour 10,5 % de la population). Cette criminalité déborde déjà sur des communes comme Waterloo et Braine-l’Alleud.

 

 

criminaliteComparee 
Sources : www.polfed-fedpol.be/pub/rapport_activites/crimestats2010_fr.php

 

Même si ce n’est pas une compétence directe de la province, celle-ci se doit de dégager les moyens nécessaires à venir en aide aux communes concernées qui doivent - dès à présent - anticiper l’arrivée inévitable des bandes urbaines et autres délinquants le long des trajets du RER.

Pas de « bronxellisation » du Brabant wallon.

- L’Emploi ;     La centralisation des activités à Bruxelles héritée de l’Etat unitaire, comme de l’ancienne province du Brabant, s’est marquée par un fort taux de navetteurs brabançons wallons. Les autorités de la Région de Bruxelles-capitale souhaitent un accord de coopération sur la procédure de recrutement de fonctionnaires fédéraux pour garantir un minimum d'emplois aux habitants de cette Région, les Brabançons wallons ne doivent pas être les dindons de la farce.
L’Enseignement également un rôle capital à jouer en matière d’éducation permanente.

- Transports et mobilité : Le Rassemblement wallon est demandeur d'accords de coopération sur l'intégration tarifaire des sociétés de transport en commun.  Par ailleurs, si la Communauté urbaine de Bruxelles est un jour d’application, il est important en termes d’environnement que la province et les communes concernées plaident pour le bouclage du « ring » Sud de Bruxelles par la construction d’un tunnel urbain, entre le « ring » Ouest et la E411 désengorgeant le tronçon autoroutier entre Ittre - Waterloo et le Carrefour Léonard.

L’histoire a montré que les partis nouveaux ont toujours contribué à éviter une trop grande connivence entre les partis traditionnels associés à l’exercice du pouvoir. Les élus du Rassemblement wallon au Conseil provincial se montreront donc particulièrement vigilants à défendre l’intégrité du Brabant wallon comme les droits de ses habitants.



[1] Un « Hinterland », mot d’origine allemande signifiant « arrière pays » ne peut être qu’économique.

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 10:44

Le Rassemblement Wallon est de retour en Brabant Wallon comme ailleurs en Wallonie.

 

Si tous les partis qui se présentent en Brabant wallon présentent des priorités semblables en matière économique, d’enseignement, de mobilité ou encore de logement,  – et comment faire vraiment original en la matière ? – Le R.W. met , en plus, l’accent sur le respect de l’identité de notre province.

 

Résume en trois point de la position du parti en Brabant wallon

 

Notre filiation avec le Rassemblement Wallon historique est claire par la présence parmi nos membres des deux derniers président et vice-président du parti historique : André Libert et Jean-Emile Humblet.

 

Depuis la fusion des communes, nous prônons la suppression des provinces dans leur forme actuelle et l’évolution vers de nouvelles entités plus proches des citoyens, regroupant –  sociologiquement et par intérêts - plusieurs communes dans un souci d’efficacité. On peut imaginer 3 entités : Autour de Jodoigne à l'est, de Wavre-Ottignies-LLN au centre et une à l'ouest.

Mais l’institution provinciale existe encore et il y a des choses à y faire immédiatement, en particulier en Brabant wallon.

 

Le Brabant wallon c’est la plus jeune province de Wallonie avec ses spécificités et son identité propre.

Le Brabant wallon fait intégralement partie de la Wallonie par son histoire et son ancrage culturel. Le respect de son identité doit être assuré et conforté.

C’est un des objectifs du Rassemblement wallon.

 

Dans ce cadre, en exemples, nous mettons 3 points en avant :

 

1. Autonomie : La position géographique qu’occupe le Brabant wallon, à proximité de la Région bilingue de Bruxelles-capitale, est à la fois un avantage, mais aussi un risque.

On le sait, la « Déclaration de Politique Générale - décembre 2011 du Gouvernement Papillon 1er » dit expressément « qu’afin de promouvoir activement la coopération entre Bruxelles et son hinterland, une communauté métropolitaine sera créée par la loi spéciale ». Constatons, comme l’avaient prévu les partisans de la scission de l’ancien Brabant que depuis celle-ci, grâce à son autonomie politique, notre province a vu son économie se développer au point de devenir un modèle pour le reste du pays. Son autonomie politique, économique et culturelle (linguistique) par rapport à Bruxelles doit être protégée. Nous y veillerons.

 

Pas de « bruxellisation » du Brabant wallon.

 

2. Sécurité : L’arrivée prochaine du RER, sensé faciliter les déplacements, de et vers Bruxelles, s’accompagnera d’une augmentation significative des risques importants en matière de sécurité. Même si ce n’est pas une compétence directe de la province, celle-ci se doit de dégager les moyens nécessaires à venir en aide aux communes concernées qui doivent - dès à présent - anticiper l’arrivée – inévitable si on ne fait rien - des bandes urbaines et autres délinquants le long des trajets du RER.

 

Pas de « bronxellisation » du Brabant wallon.

 

3. Reconnaissance : Sans mettre nullement en cause l’équilibre entre laïcité, courants philosophiques et religieux, il est plus que temps de mettre fin à une situation ubuesque qui - chaque année - coûte cher aux habitants de Brabant wallon. Il est en effet contraire à l’esprit et à la lettre des compétences provinciales que le Brabant wallon finance deux « Fabriques de cathédrales » et deux résidences épiscopales extérieures à son territoire. Depuis Vatican II, le Saint-Siège (Rome) a adopté un principe mondial en 1967: faire coïncider pour autant que possible les limites des diocèses avec celles des provinces civiles.

Les élus de la province ont le devoir impérieux de veiller au bon emploi de ses derniers et d’assurer le respect de l’entité de droit public qu’est le Brabant wallon. Nous exigeons la fin de cette situation par la reconnaissance d’un siège épiscopal, avec cathédrale, sur le territoire du Brabant wallon.

 

Dans tous les domaines : Pour une province du Brabant wallon à part entière !

 

rwpetit 

 

 


 

 

 

 

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 17:34

Un communiqué de la Régionale Rassemblement Wallon du Brabant wallon

 

La déclaration gouvernementale fédérale comprend le projet de fusion d’arrondissements judiciaires pour en réduire le nombre de moitié. Deux raisons – en plus des économies d’échelle escomptées - peuvent justifier cet objectif.

 

Il est évident que cette réforme s’inscrit dans le contexte de ce qu’il est convenu d’appeler la scission de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles-Hal-Vilvoorde qui fait (faisait ?) figure d'exception puisqu'il s'étend sur deux arrondissements de régions différentes. L'arrondissement judiciaire de Bruxelles est qualifié de bilingue français-néerlandais. Le principe de cette scission est acquis moyennant quelques accommodements.

 

Les arrondissements actuels datent d’une époque - la période française pour l’arrondissement de Nivelles - où les déplacements étaient longs et difficiles et par ailleurs, la structure politique et institutionnelle du pays a évolué.

 

La Régionale Rassemblement Wallon du Brabant wallon estime qu’à l’instar d’autres institutions, l’organisation pratique de la Justice doit s’adapter à l’évolution institutionnelle et sociologique du pays. En d’autres termes, il faut rapprocher la Justice des citoyens et servir ces derniers dans la langue de leur Région. Plutôt que de se faire sous les influences politiques des uns et des autres, la réflexion devrait se nourrir d’une étude intégrant les besoins réels de la population en termes de proximité.

 

Pourquoi, par exemple maintenir le système actuel des Cours d’Appel  dont les juridictions ne correspondent pas aux limites administratives des provinces, ni même des Régions puisque actuellement le Brabant wallon dépend de la Cour d’Appel de Bruxelles ? Pour mémoire, hors cette dernière située de fait en dehors du territoire wallon, Il y a deux Cours d’appel à Mons et Liège. Est-ce normal, réaliste et surtout suffisant ?

En effet, il est évident que l’existence de décrets et règlements spécifiques à la Wallonie va s’accentuer. Ce qui va devoir être appliqués par les tribunaux... Pensons simplement à l'aménagement du territoire qui a une très grande implication judiciaire.

 

La Régionale RW du Brabant wallon veut rappeler aux élus fédéraux de la province, qui devrait être une vraie province à part entière (*), que le Brabant wallon fait partie intégrante de la Wallonie. Il les appelle à être particulièrement vigilants dans ce dossier et à ne brader ni l’intégrité de la province ni surtout l’appartenance régionale au nom d’on ne sait quels intérêts communautaires.

 

Le Rassemblement Wallon souhaite que la réforme en cours soit l’occasion de revoir l’organisation administrative et territoriale de la Justice pour que celle-ci corresponde aux réalités institutionnelles et sociologiques de la Wallonie actuelle et future. En particulier pour les habitants du Brabant Wallon, Wallons à part entière.

 

(*) C’est un autre domaine, mais faut-il rappeler l’oubli de la scission du Diocèse de Malines-Bruxelles qui inclus encore le Brabant wallon - incongruité que, alors que les diocèses d’Anvers et de Hasselt voyaient logiquement le jour à la fin des années 1960 -  et dont le principe a pourtant été accepté en son temps par le Vatican lors de la scission de l’ancienne province unitaire du Brabant ? Oubli qui coûte cher chaque année puisque le budget du Brabant wallon intervient dans des travaux des fabriques de cathédrale de Malines et de Bruxelles sans que les Conseillers provinciaux s’en émeuvent, alors qu’il suffirait de refuser de voter ce point pour provoquer le débat nécessaire.

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 19:05

Obsolescence planifiée... La mission que vient de se voir confier Didier Reynders avec pour objectif d’informer le roi (mais de quoi, grands dieux ?) dans les quinze jours devrait enfin permettre d’avancer. Pour être clair, il faut montrer à ceux qui n’ont pas bien suivi ce qui s’est passé ces dernières années qu’on « aura tout tenté pour sauver la Belgique » même si beaucoup de politiciens n’y croient plus. Il s’agit là d’un message aux derniers belgo-francophones et au reste du Monde qui, lui, semble avoir compris. Comme le disent les économistes dans leur jargon, le « spread OLO/Bund » est à nouveau sous les 100 points de base… Comme si, même les spéculateurs et, les autres crétins néfastes et incompétents des agences de notation avaient intégré le fait que ça ne vaut plus la peine de trop s’exister.

 

Nul ne peut dire aujourd’hui combien de temps va durer la mission Reynders de quinze jours… Il me paraît douteux qu’elle aboutisse à une solution autre que le mise sur pied d’une nouvelle mission et ainsi de suite jusqu’au moment où un politicien plus courageux décidera d’accepter de clarifier les choses. à moins que Reynders lui-même.... Il est vain en tout cas d’espérer comme le rêvent certains d’arriver à « déscotcher » le CD&V de la N-VA comme le montre bien ce reportage de 2004 sur la formation du cartel flamand.

 

A la fin de cette ultime mission la preuve sera faite qu'aucun accord politique n'est plus possible entre Flamands, Wallons et Francophones quels que soient les partis à table. Il sera alors temps d’activer tous les plans « B » et autres.

 

Mais il y a une autre lecture… Faisons un peu de politique fiction (avec un soupçon de paranoïa peut-être, mais bon… la politique, c’est beaucoup de cynisme et des rapports de force). Souvenons-nous, il y a peu, le même Reynders a appelé à un référendum sur la Région bruxelloise en proposant la création d'une grande région qui inclurait les deux Brabants…

Si l’arrondissement de Louvain est globalement assez homogène flamand, certaines parties ou quartiers de BHV pourraient effectivement demander leur rattachement à Bruxelles, le sort du Brabant wallon, province la plus riche de Wallonie depuis (et grâce à) la scission de l’ancien Brabant unitaire qui a vu une immigration importante de Bruxellois francophones depuis quelques années deviendrait incertain, cCe qu'a parfaitement compris un ex-médiateur fédéral qui propose sa "clé à Monette" en proposant de régler le contentieux entre Bruxellois francophones et Flamands sur le dos de la Wallonie... Allant plus loin que tout ce que demandent les négociateurs flamands...

 

Pourquoi une proposition aussi incongrue. Pour que l’aire administrative de Bruxelles corresponde à son aire économique ? Allons donc, à l’heure de l’Europe et de la libre circulation des hommes et des marchandises, ça n’a plus grand sens. La seule proposition logique de faire correspondre l’aire économique de Bruxelles avec un territoire serait d’élargir les limites de la Région à celles du pays. Le fait que plus personne ne se risque à le proposer, à part quelques demeurés politiquement incultes, montre que tout le monde a intégré – certes, sans toujours accepter de le reconnaître – le fait national flamand. La Flandre est un état en proche devenir. Alors, c’est le sauve qui peu et donc le n’importe quoi.

 

Pourquoi défaire aujourd’hui ce qui a été fait (en deux coups de cuiller à pot) par… Tiens, tiens…  Louis Michel ?

Reynders, le président déchu du MR, à quelques jours de la prise officielle de fonction du nouveau président élu, élu grâce à un intense lobbying de clan Michel, aimerait peut-être se venger de ces libéraux du Brabant wallon tout acquis justement à ce même clan à qui ils doivent tout. Tout en accordant une solution de sortie élégante à ses barons et fidèles alliés du FDF qui n’ont jamais renoncé à annexer des parties (ou même la totalité) du territoire wallon. Eux qui vont déjà devoir avaler la couleuvre de la perte des communes à facilités de la périphérie…

 

Mais non, foin de fantasmes ! Les partis flamands ne sont pas prêts à accepter cette proposition. Jamais d’ailleurs la Flandre qui compte (1) n’a inclus dans ses revendications les plus folles une extension de son territoire au-delà des frontières régionales actuelles.

Et il ne reste que deux semaine à Reynders. Le Brabant wallon devrait bien rester wallon !

 

 

(1) Je sais que beaucoup n’y croient pas ou refusent de l’admettre, mais il est utile de rappeler que bien avant son ascension, Bart De Wever a voulu arracher le nationalisme flamand des mains de l’extrême-droite, un pari qu’il a largement gagné jusqu'ici...

 

 

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 15:07

Une carte intéressante, c'est celle du "FlandersBio" : http://flandersbio.be/life-sciences-in-flanders/life-sciences-map/...
Une fois la carte affichée, cliquez sur : "Science Parks "...
Voilà Ottignies-Louvain-La-Neuve annexée... Décidément, le Brabant wallon intéresse beaucoup demonde...

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 13:02

Pendant qu'Eveline Huytebroeckcherche à éviter que la pollution bruxelloise se répande dans les cours d'eau situés en Région flamande (ce qui rappelle les contraintes drastiques (et les coûts !) en matière d'épuration des eaux de la Meuse imposée par la Belgique à la Région wallonne pour le seul bénéfice des Hollandais et surtout des Flamands), Etienne Schouppe  montre qu'il est  bien au Gouvernement fédéral pour bétonner le plan de dispersion de ses prédécesseurs Anciaux et Landuyt, en développant le trafic aérien au profit de la Flandre mais avec toutes les nuisances pour Bruxelles et surtout aussi le Brabant Wallon.
C'st ce que dénonce un Communiqué de Presse de l’
du vendredi 18 décembre 2009 : http://tropdebruit.be/news/bruxelles-national-schouppe-bloque-l-execution-de-l-accord-aeroportuaire-rien-n-a-bouge-en-un-an
Certes, le Brabant wallon n'y est cité que pour mémoire, mais qu'attendre de plus pusique ce communiqué est signé par deux des candidats bourgmestres de communes flamandes à facilité de la périphérie de Bruxelles, l'UCNA étant une émanation  d'ultra-fracophones. Je le diffuse donc pour information. Sans plus.

Une fois la Wallonie sortie du piège belge, nous pourrons interdire le survol de notre territoire. Et imposer nos conditions !

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 07:54

J'ai retrouvé ce texte de la conférence de presse tenue en mai 2004 en préparation des élections régionales. 
Le sujets abordés concernent surtout le Brabant wallon mais ont gardé toute leur actualité.  J'étais à l'époque tête de liste pour un autre parti. Si je suis cette fois dernier candidat suppléant sur la liste WALLONS, je n'ai évidemment rien renié de mes convictions.

Texte de la conférence de presse du 28 mai 2004

Louvain-La-Neuve


Les élections régionales de juin prochain sont bien des élections régionales. Leur objet concerne bien la Communauté française et la Région wallonne dans leurs compétences respectives.

Si l’enjeu semble être davantage fédéral, ce n’est certes pas innocent, cela montre l’intérêt plus que limité que les vieux partis - même s’ils ont adopté de nouveaux noms - portent à ces deux institutions.

Nous aurions pu, nous aussi, gloser sur les résultats, ou l’absence de résultats, du gouvernement fédéral. Par exemple, le fait que chaque année depuis 5 ans, D. Reynders nous vend, chaque printemps, la même réforme fiscale. L’analyse qu’il faudrait faire de l’efficacité effective de la politique étrangère de L. Michel, politique qui est plutôt destinée à revaloriser l’image de la Belgique à l’étranger aux yeux … des belges. Débattre de la culture de politique spectacle qui a remplacé celle des idées, d’un gouvernement de démagogues plutôt que de pédagogues.

Enseignement et Communauté française.

Ce qui m’amène, transition facile certes, aux résultats de l’enseignement en Communauté française. Une récente étude, primée par le Fondation wallonne où nous nous trouvons, montre que si les causes du déclin de la Wallonie dans les années 60 sont bien connues, force est de constater que subsistent des disparités de croissance avec la Flandre. Une de ces causes est l’inadéquation de notre enseignement aux besoins en capital humain, des études internationales tendent à démontrer qu’a effort budgétaire équivalent l’enseignement produit de meilleurs résultats en Flandre. La Wallonie compte beaucoup de "qualifiés" ou de "peu qualifiés", mais manque de "qualifiés moyens". La répartition est meilleure en Flandre, plus en rapport avec l’offre d’emploi où les formations moyennes sont très demandées. Il semble que chez nous, on attend trop de l’Université comme facteur de réussite sociale – sans parler du choix de filières n’y amenant pas nécessairement. La Communauté pourrait là adapter son offre d’enseignement en développant et mettant en valeur les filières amenant à ces qualifications moyennes pourvoyeuses d’emploi. Il y a là un gisement de progrès pour les établissements d'enseignement de la province.

Région wallonne.

A la Région wallonne, la stratégie des effets d’annonce a fonctionné à plein régime. On a souvent présenté des semi-échecs comme des triomphes. Pensons à la Réforme des provinces et intercommunales, à la réforme de l’Administration publique wallonne et plus particulièrement celle, calamiteuse, du statut des fonctionnaires qui donne des maux de tête aux  responsables de la gestion du personnel des ministères. Toute cette énergie dépensée – 80 % d’effets de manche, 20% de résultats – n’a évidemment pas empêché le lotissement de l’administration de se poursuivre (sous d’autres couleurs), ni les nominations partisanes, ni la création de « bidules » (Organisme d’intérêt public) pour loger confortablement les obligés (exemple : Société wallonne du Crédit social où a été recasé l’ancien chef de cabinet adjoint de Charles Michel, en attendant mieux...)

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, en matière de politique économique, mais parlons plutôt du Brabant wallon. On peut être globalement d’accord sur les constats faits par les vieux partis en matière de logement, de développement économique, d’environnement, etc.. Leurs constats se ressemblent. On peut d’ailleurs se demander ce qu’ils ont fait, alors qu’ils occupent et se partagent le pouvoir depuis longtemps. A chaque élection, ils reviennent avec les mêmes messages.

Nous souhaitons partager avec nos concitoyens des réflexions différentes :

Mobilité.

En matière de mobilité tout d’abord: nous avons mené, en janvier, une campagne d'affichage près des gares du Brabant wallon. Cette campagne portant sur le scandale de la répartition entre la Flandre et la Wallonie des investissements SNCB pour les prochaines années (500 millions d’€ pour la Flandre et 100 millions pour la Wallonie) a été pleinement justifiée par les propos alarmistes (mais bien trop tardifs) du ministre José Darras qui a parlé, fin mars, de provocation fédérale.

Si Johan Vande Lanotte, ministre fédéral des Entreprises publiques, a annoncé que le fédéral ne paiera plus pour la SNCB au-delà de 2007, ce n'est pas une surprise pour ceux qui observent le lent mais irréversible processus de prise d'autonomie de la Flandre.

En effet, en 2007 la Flandre sera équipée. Pas la Wallonie.

Nous assistons à la première phase visible de la régionalisation de l'entreprise publique.

Le scénario bien connu se reproduit. La Flandre s'équipe avec l'argent de tous. Une fois la Flandre complètement équipée, on régionalise, on communautarise.

La Wallonie devra alors payer seule les investissements de modernisation qui n'auront pas été faits à temps, et volontairement, par le pouvoir fédéral sur son territoire

Ce ne sera donc que la répétition de ce qui s'est produit au cours des 30 dernières années dans d'autres secteurs. Citons simplement la sidérurgie, le Fond des routes, les voies navigables, les bâtiments scolaires, L’aéroport de Bruxelles national-Zaventem...

Les quatre partis traditionnels semblent bien n'avoir retenu aucune leçon de l'histoire récente... Voir à ce sujet les propos affligeants de Michel Daerden dans le Vers l’Avenir du 24 mai : "Vous, en Flandre, vous avez de l'argent. Nous en Wallonie, nous avons du temps !".

Ils n'ont décidément pas le courage de dire ce qu'il faut pour la Wallonie. Les navetteurs wallons payeront très cher le manque de vigilance de leurs ministres fédéraux et régionaux. C’est pourquoi, le RWF du Brabant wallon exige la révision des plans d'investissement et la simultanéité de l'achèvement des travaux du RER entre les régions flamandes et wallonnes.

Emplois, « zonings » et environnement.

D'entrée de jeu, rappelons que le développement économique de la Wallonie est une de nos premières préoccupations.

Mais, ça ne doit pas se faire n’importe comment, ni surtout au profit de n’importe qui. Il y a des friches industrielles dont il faudrait s’occuper en priorité pour les reconvertir en zonings modernes.  Le Brabant wallon est une région agréable, peu polluée malgré sa densité de population. Il est hautement souhaitable qu’elle le reste. L’implantation de zonings industriels dans des zones rurales nous pose problème. D’après les renseignements dont nous disposons, les études d’incidence, en termes de nuisances et de charroi ont été assez légères. Nous soutenons la position des riverains dans ces deux dossiers.

D’autant plus qu’il n’est absolument pas certain que ces implantations amèneront de l’emploi aux habitants du Brabant wallon. En effet, les deux derniers zonings, Saintes 2 et Piétrain sont situés quasi sur la frontière linguistique. Si l’on prend l’exemple de Saintes 1, quelle est la proportion de Brabançons wallons, de Tubiziens, de Saintois qui y travaillent ? Très peu !  Les entreprises qui s’y installent sont majoritairement flamandes (les coûts d’occupation des terrains sont moins chers, l’environnement est plus agréable…) ou emploient du personnel bilingue, donc flamand, puisqu’il suffit souvent pour ceux-ci de savoir baragouiner le français pour être catalogués comme bilingue. Les emplois promis par nos excellences ne seront donc pas pour les brabançons wallons. Les nuisances, oui !

Nuisances sonores et vols de nuit.

Pour rester dans les nuisances, les habitants de Braine-L’Alleud, Braine Le Château, La Hulpe et environs se plaignent de plus en plus du bruit des avions qui les empêchent de s’endormir ou encore qui les réveillent la nuit – On nous a parlé d’une fréquence de 5 minutes entre deux passages. Est-ce une retombée surprise de la « route Onkelinckx » ? Alors que l’aéroport de Zaventem – on ne dit plus Bruxelles national »- est situé en Flandre, donne prioritairement de l’emploi aux flamands – avec un financement wallon, merci Monsieur Kubla…- on dévie les nuisances sur Bruxelles et le Brabant wallon. Ça ne va pas ! Que font les ministres wallons au fédéral et à la région ?

Là encore, nous avons mis des propositions concrètes à notre programme.

L’avenir institutionnel du Brabant wallon.

Il n’y a pas que des entreprises flamandes qui s’installent dans le Brabant wallon. Il y a aussi, pour des problèmes d’espace, des particuliers. Attirés par le prix des terrains plus intéressant, par un environnement protégé, de nombreux flamands se sont installés dans les communes rurales le long de la frontière linguistique, à la grande satisfaction de Raymond Langendries et de Louis Michel. Or, ces Flamands – aisés souvent -  ne s’intègrent pas vraiment, ils mettent leurs enfants à l’école en Flandre, y font leurs achats, y travaillent etc.. Ce ne serait pas un problème si les retombées de la scission annoncée de l’arrondissement de Bruxelles-Halle-Vilvorde ne nous fassent craindre une « bilinguisation » du Brabant wallon.

En effet, de plus en plus de voix en Flandre dénoncent le fait que des électeurs francophones situés là-bas puissent voter pour des listes ou des candidats francophones. Alors que ceux qui se sont établis, récemment, en Brabant wallon ne disposent pas des mêmes droits (propos de Frank Vandenbroucke et d'Yves Leterme). Dans le grand marchandage qui se prépare après les élections, il est à craindre que, comme d’habitude, masquant leur capitulation, les partis wallons et francophones n’acceptent sous le prétexte de bonne volonté et de compréhension, une modification de la loi électorale et ne réintroduisent le droit à présenter des listes flamandes en Brabant wallon, avec apparentement bien entendu. Le stade suivant en découle tout naturellement, c’est la présence de listes flamandes aux communales… et comme les Flamands commencent à être nombreux dans certaines communes…

Nous appelons à la vigilance. Pas de marchandage ! Nous nous posons aujourd’hui en « chiens de garde » de l’intégrité linguistique française du Brabant wallon. Le Brabant wallon est wallon et doit le rester, intégralement.


Pourquoi voter pour nous ?

Un certain nombre d’électeurs ont déjà choisi de donner leur voix aux vieux partis, par habitude souvent, intérêt ou conviction parfois.

D’autres ont décidé de voter pour nous, par adhésion à notre projet, à notre message le plus souvent.

D’autres encore, sont déboussolés par l’évolution et le manque de transparence, de courage ou de pédagogie de la politique. Ceux-là sont tentés par l’extrême droite. C’est ce qu’on appelle le vote de refus, le vote des mécontents, des opposants systématiques… Et il semble bien que ce soit le seul choix que la nouvelle loi électorale ait voulu leur donner.

Mais avant tout, constatons ensembles que le jeu démocratique est faussé. La loi électorale a introduit le principe de « seuil démocratique » de 5 % en dessous duquel un parti ne peut avoir d’élus (concrètement, ça veut dire qu’en se basant sur les résultats des élections précédentes, il y a entre 10 et 17 % des électeurs qui ne sont pas représentés). L’objectif annoncé était d’exclure les mouvements extrémistes. Pourquoi alors avoir attendu que le FN ait des élus dans trois assemblées et dépassé ce seuil dans de nombreux arrondissements pour la voter ? N’a-t-on pas instrumentalisé, d’une manière très démagogique, la menace du FN pour, en réalité, freiner l’apparition de partis nouveaux qui, eux, ne sont pas du tout extrémistes ?

Or, l’histoire de la Belgique a montré que ces partis émergents ont toujours contribué à éviter une trop grande connivence entre les partis traditionnels associés à l’exercice du pouvoir.

On a le droit – le seul encore ? – de se poser des questions. D’autant plus, qu’au contraire des pays démocratiques voisins tel que la France, l’Allemagne, l’Italie... où des dispositions existent pour aider les partis émergents à se faire connaître et où les partis non représentés ont un accès aisé à la presse - surtout télévisuelle - pendant la campagne, la Belgique n’a rien prévu de tout cela, bien au contraire.

Curieusement aussi, nous entendons peu les vieux partis dénoncer le risque que fait courir à la démocratie l’extrême droite. Alors que notre parti, démocratique – nous sommes les seuls à faire référence sur notre site internet  aux textes fondateurs de la démocratie depuis la Renaissance (*)- est le seul parti émergent régulièrement attaqué, par Van Cauwenberghe, Hasquin ou Delperée qui nous font l’honneur de chapitres entiers dans leurs publications.  Notre message, notre projet sont-ils vraiment si dérangeants pour le système ? Si c’est le cas, tant mieux !

Mais tout semble bien fait pour que les électeurs déçus, perdus, mécontents, n’aient bientôt plus d’autre choix que l’extrême droite. Un parti poubelle en quelque sorte.

Est-ce volontaire dans le chef de ceux qui ont voté cette loi ?

Sachant que les vieux partis démocratiques ne la fréquenteront probablement pas– et là, nous ne pouvons que les approuver – on arrive à une situation paradoxale, où une loi censée freiner l’apparition de l’extrême droite va la renforcer.

Plus celle-ci va grandir, plus les vieux partis vont devoir gouverner entre eux (s’assurant comme ça une rente de pouvoir), et plus ils feront de mécontents, plus l’extrême droite se renforcera. Le mal est chez nous aussi !

Dans ce contexte et notre analyse est confirmée dans le livre de Destexhe, Eraly et consort  sur la particratie (**), nous disons donc clairement que voter pour l’extrême droite, voter FN ; paradoxalement, c’est voter pour le MR et le PS et  le CDH et Ecolo ! Les gens qui exprimeront ce type de vote de rejet seront doublement trompés !

Nous sommes la seule alternative démocratique présentant un projet sérieux, un programme positif !

Nous sommes les seuls à défendre l’intégrité française du Brabant wallon !

Nous sommes les seuls à proposer un avenir différent, un choix clair aux Wallonnes et aux Wallons !

Nous avons le courage de dire ce qu’il faut pour la Wallonie !


Comme vous avez pu le lire, mon message est constant. Il est actualisé sur ce site. 
 

(*) NB. Ces références ont rapidement disparu de leur site après mon départ de la présidence...
(**) Alain Destexhe,  Alain Eraly et  Eric Gillet :  "Démocratie ou Particratie ?" aux éditions "Quartier libre."

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 12:53

Et ça n’émeut pas grand monde semble-t-il...

« Wallonie d'abord », est un mouvement d'extrême droite provenant de « Force nationale », elle même issue du « Front national » et du « Bloc national »... Ils sont les premiers à contribuer à la réforme de l’orthographe en vous proposant d’écrire désormais  « Wallonie » avec deux. «S» !

Leurs affiches commencent à apparaître un peu partout en Brabant wallon.

 

Qui sont ces gens ?

L’excellent site « RésistanceS » nous prévient : ce mouvement, une des nombreuses dissidences du FN du sinistre Dr. Féret ambitionne de récolter les voix des nationalistes en Wallonie, de droite comme de gauche.

Son programme ?  « L’intoxication politique ».

Même s’il n’y pas de tradition nationaliste au sens où ces gens l’entendent en Wallonie, l’appellation de cette liste est volontairement trompeuse. Leur objectif est clair : récupérer le désarroi de l’électorat en profitant de la mauvaise situation sociopolitique liée à la crise et du rejet des partis traditionnels et jouer sur le sentiment d’identification des wallons aux valeurs démocratiques du Mouvement wallon. Ce qui est une tromperie, voici quelques extraits de leur… euh… programme :

- «que la Wallonie prenne ses distances avec une politique de connivence envers les immigrés qui a montré ses limites».

- «La Wallonie doit rester belge et européenne ».

- « Elle n'a pas vocation à accueillir des populations majoritairement inassimilables qui posent de graves problèmes de cohabitation, de sécurité et de coût social pour notre communauté.»

- «Nous voulons que la Wallonie prenne ses distances avec une politique de connivence envers les immigrés qui a montré ses limites.»

- «Pour ramener la sécurité dans nos villes et communes, il faudra appliquer une politique de tolérance zéro. Cela veut dire réagir contre chaque forme de criminalité, vandalisme ou délabrement».

 

Comme on le voit, cette prose, est clairement celle de l’extrême droite nationaliste belgicaine classique. Ils ont eu l’habileté de récupérer sans vergogne les symboles du Mouvement wallon, comme le FN avant eux avait récupéré ceux du FN de Le Pen, ce qui devrait leur permettre de capter les voix de ceux qui sont désorientés et sont tentés par un vote non traditionnel. Je ne peux leur reconnaître qu'une seule cohérence, les couleurs de leurs affiches sont celles du drapeau nazi.
L’évolution de la situation politique depuis juin 2007 et la montée du nationalisme flamand pourraient inciter des électeurs mal informés à voter pour eux en pensant voter pour un parti mettant réellement la Wallonie au cœur de ses préoccupations.

 

Il ne faut pas les laisser risquer de gagner leur pari, les dénoncer et les combattre. C’est une de mes priorité, et je constate qu'actuellement ce danger ne préoccupe ni la presse, ni les partis politiques, quels qu’ils soient.

On ne peut pas laisser l’extrême droite s’approprier les symboles et valeurs du Mouvement wallon et y faire référence indûment. Au nom de la mémoire de nos pères qui ont combattu et sont morts pour les idéaux de liberté, de fraternité et d'égalité qui sont ceux de la Wallonie car, comme l’a dit un jour François Perin, « les Wallons ont acquis la philosophie des Droits de l’Homme à la Révolution française et c’est irréversible ».


C’est pourquoi, devant le danger et sans renier nos idéaux, avec quelques amis démocrates, rattachistes ou non, nous comptons bien être présents dans la campagne électorale sur une liste qui s’appellera simplement « WALLONS ».

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 12:10

Une fois n'est pas coutume, je fais un peu de pub... en empruntant une partie de titre d'une conférence.

Ces 19 et 20 avril à Nivelles, « Aclot toudi » organise des activités ludiques pour faire découvrir (ou redécouvrir) les parlers locaux du Brabant wallon. Aussi appelés « langues endogènes », « langues régionales » ou « parlers minoritaires », ils font partie de notre patrimoine au même titre que les monuments ou le paysage. Ils ont façonné notre façon d'appréhender le monde, en parfaits compléments de notre culture française qui elle nous l'a ouvert en touchant à l'universel.

A ce titre, le Brabant wallon est une Wallonie en miniature puisqu'on y retrouve pratiquement toutes les variétés de wallons. On trouve le picard dans la région de Rebecq, Clabecq et Saintes, le liégeois du côté d'Hélécine. Le namurois sur la partie du territoire s'étendant de Jodoigne jusqu'à Ottignies, tandis qu'entre cette dernière ville et Nivelles, on entend le parler de l'ouest wallon. Seul le champenois, utilisé dans la région de Bouillon et en France, et le lorrain (Gaume) y sont absents.

C'est que, malgré une forte immigration extra-wallonne et l'influence de la télévision, les parlers wallons se maintiennent encore chez-nous - même si ce sont surtout des personnes âgées qui le parlent - et particulièrement à Nivelles (mais ce n'est pas le seul endroit) où existe une troupe de théâtre jouant en aclot. Des cours de wallon local y sont également donnés et un des organisateurs (qui a participé à la traduction des bijoux de la Castafiore) m'a confirmé que de nombreux participants n'étaient pas originaires de Wallonie. Beau signe d'intégration, non ?

La Fédération culturelle wallonne du Brabant et de Bruxelles, qui a pour objectif de  « promotionner » (sic !) le wallon auprès du grand public, s'est associée à la Bibliothèque publique centrale de la Communauté française de Nivelles pour ces deux journées au Waux Hall (focsal !) de Nivelles.

En bref, un programme riche, varié, où toutes les générations peuvent trouver leur compte, afin d'inviter jeunes et moins jeunes à (ré)apprendre à connaître ces langues trop souvent méprisées qui sont pourtant savoureuses et poétiques. Des expositions, des spectacles et des conférences se succéderont du samedi 19 avril dès 15 heures au dimanche 20 avril à 18 heures

NB : Contrairement aux idées reçues, en France les langues régionales comptent, sont aidées et font partie du patrimoine.
Exemple : On nous parle souvent des Bretons qui seraient brimés. Effectués régulièrement, les sondages relatifs à l'opinion des Bretons sur la langue bretonne montrent une nette progression de l'attachement à cette langue :
« ... l'opposition au Breton a pratiquement disparu : 92 % de l'ensemble des Bretons (5 départements) pensent qu'il faut la conserver et 82 % la reconnaissent comme leur langue régionale(...) même s'il faut nuancer plus loin quand à ceux qui, non pas estiment que c'est leur langue régionale, mais l'utilisent et le parlent effectivement (là on tombe entre 30 % et 1 % selon les sous-régions bretonnes et entre 50 % et 5 % selon l'âge, les plus jeunes n'ayant qu'un usage marginal de la langue)» (Extrait de BREIZHmag).
Il faut aussi savoir que les langues régionales bénéficient de subsides : Budget alloué aux langues régionales par les conseils régionaux : Breton (304.000 locuteurs adultes) 3.930.000 euros, Occitan (523.000 locuteurs adultes) 2.700.000 euros, Basque (74.000 locuteurs adultes) 840.000 euros, Catalan (132.000 locuteurs adultes) 840.000 euros...

Toutes les activités sont accessibles gratuitement. Tout renseignement peut être obtenu au 067.89.35.81 ou par courriel : marieroselixon@skynet.be

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 18:34
Un certain nombre d’entre vous me demandent pourquoi je n’ai pas publié de réaction lors la publication de la note de cet avocat fort connu (et dont je ne remets pas en cause la compétence) démarchant ses amis et arrivée par hasard (?) sur le Bureau de la Greffière du Brabant wallon.
 
Il y à ça deux raisons :
1. C’est qu’il est particulièrement hypocrite de dénoncer des faits qui sont de notoriété publique. Seuls les naïfs ou ceux qui ne connaissent pas les milieux politiques ignoraient la manière dont les choses se passent dans tous (j'insiste !) les partis. Complices d’hier, ceux qui, aujourd’hui, jouent les « vierges effarouchées » sont donc particulièrement mal venus. C’est avant qu’il aurait fallu agir.
2. Brabançon wallon, je trouve déplorable que le plus haut fonctionnaire provincial joue le jeu politique de son époux (ministre fédéral et… frère d’un député permanent de la même province…) qui appelle à un « cessez le feu » politique prétextant l’intérêt général tout en choisissant de diffuser en février un document reçu en… juillet ! La lourdeur bureaucratique n’explique pas tout.
Où en est le principe de sincérité en politique ? Je suis honteux pour l’image dégradante ainsi donnée par les plus hautes autorités administratives et politiques de ma province. Nos concitoyens méritent mieux. Ces attitudes ne peuvent que renforcer le sentiment de « tous pourris », alors que de nombreux agents des services publics et mandataires politiques sont pourtant irréprochables.
 
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« Le courage. C'est de refuser la loi du mensonge triomphant, de chercher la vérité et de la dire »  (Jean Jaurès)
*
« (…) il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui et ceux qui croient ou affirment de croire et obligent sous peine de mort leurs semblables a en faire autant. » (Marguerite Yourcenar)
*

« Ce qui nous intéresse ce n'est pas la prise de pouvoir mais la prise de conscience. » (Armand Gatti)

Les textes publiés ici sont évidemment libres de droits et peuvent être reproduits ou diffusés, en partie ou en entier... sans modération à condition d’en citer la source.

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- Une histoire de la Wallonie (Institut Jules Destrée)
- Les pouvoirs en Wallonie et environs, mode d'emploi (Crisp)
- Wallons et Bruxellois francophones, pour en finir avec le syndrome de Stockholm !
- ISF - Impôt de solidarité sur la fortune, de quoi s’agit-il ?
 
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