Le Parlement flamand a voté le 3 Mars 1999 à vaste majorité cinq résolutions pour mettre les choses au clair. Ces résolutions proposent une structure
binationale avec deux Etats fédérés à part entière, la Flandre et la Wallonie et deux régions à statut special, la Région de Bruxelles-capitale et la Région de langue allemande. A l’instar de la
Flandre, la Belgique francophone pourrait également procéder à une fusion de la region et de la communauté, ce qui entraînerait plus de transparence et d’équilibre. La solidarité financière peut
être maintenue à base de critères clairs et transparents et à base de réciprocité, mais ne saurait avoir pour conséquence qu’il reste à la région bénéficiaire un revenu net par habitant plus
élevé qu’à la région qui cède des revenus. Les territoires respectifs des entités fédérés sont intouchables.
La deuxième résolution concerne l’autonomie fiscale et financière des Etats fédérés. Ainsi ils seront responsables de leurs propres revenus et de leur équilibre financier.
La troisième résolution concerne le statut de la region bilingue de Bruxelles-capitale, où les Etats wallon et flamand doivent exercer pleinement leurs compétences communautaires. Pour ce qui est
de matières qui surmontent le domaine local, comme la fonction de capitale nationale et internationale, elle devrait être cogérée par les deux Etats.
La quatrième résolution vise à réaliser des ‘paquets de compétences homogènes’ pourqu’une politique intégrée soit possible, combinant les mesures réglementaires et fiscaux.
La quatrième résolution réclame explicitement le transfer des allocations familiales et de l’assurance-maladie aux Communautés qui sont déjà résponsables pour la politique familiale et des soins
de santé.
La cinquième résolution demande le respect pour le principe de la territorialité et la non-ingérance dans les compétences des autres entités fédérales.