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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 19:56
Rien que pour le plaisir du jeu de mot… Après tout, ce sont les vacances pour beaucoup !

Le bricolage royal permettant de gagner du temps jusqu'à la seconde moitié du mois de septembre ne doit évidemment pas faire oublier qu'en coulisse, les tractations devraient être intenses pour chercher (je n'ai pas écrit "trouver") une solution à la crise "interne-nationale" que nous observons.

Les médiateurs ayant joué leur rôle, inutile de dire qu'il ne se passera rien, s'enfermer dans des échéances intenables empêche toute négociation... Voyons ça :
- 21 septembre, congrès de la N-VA.
- 27 septembre, congrès du CD&V
- 14 octobre, rentrée parlementaire et discours sur "l'Etat de l'Union", comme on dit depuis quelques années. A moins qu'Albert Deux ne sauve, une fois de plus la mise à son royaume en mettant encore Leterme en congé… Il est vrai qu'alors, ce dernier n'aura plus démissionné depuis six semaines. A moins qu'empêtré dans l'affaire de l'achat de la Villa Fanini… Il n'ait autre chose en tête.

- Juin 2009, élections régionales et européennes. Si on tient jusque là… Comme le dit Leterme : "Si j'échoue, ça ira mal pour la Belgique". Hou ! Le vilain croquemitaine !

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 18:10

Le journal "Le Monde" lance un appel à témoignage sur la manière dont vous vivez la crise politique en Belgique.
Exprimez-vous !
Cliquez 
ICI

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 12:45
Bon, hé ben... Euh... Voilà, voilà... Tant qu'à faire...
 
Les médiateurs ont fait rapport au Roi sur leur « mission d’examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d’une manière crédible un dialogue institutionnel ». Ils ont mentionné que durant leur mission des progrès ont été réalisés (sic !). En conséquence, les médiateurs sont disposés à poursuivre leur travail en particulier sur la structure de dialogue interinstitutionnel (Pas mal, ça ! Un terme appelé à un grand avenir (*) !) devant conduire à une réforme approfondie de l’Etat. Nous informe « le Palais ».
Donc, en gros, comme prévu, rien de neuf ! Combien de temps faudra-t-il encore pour espérer noyer le poisson ?
 
On se revoit à la mi-septembre et on se fait une petite bouffe ?

(*) De quelles institutions parle-t-on ? Régions, Communautés, Etat fédéral ?
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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 01:01
Rien...

Je me suis forcé à écouter (que dire, à subir) le discours du roi.

Quelle platitude, quelle médiocrité dans le propos, quel manque de lucidité, de courage et d'enthousiasme. Mais qu’attendre de plus ?

La pauvreté, l'insécurité, l'inégalité... comme le soulignait le roi, sont des problèmes qui existent... de plus de 25 ans. Le rappeler une fois de plus aujourd'hui, pour éviter d'aller à l'essentiel, pour éviter d’aller à une des causes principales de ne changera rien à rien. En appeler aux mânes de son frère (*) ne sert qu’à essayer de refaire l’union sacrée des derniers belgicains (entendez : « belges francophones ») et à culpabiliser ceux qui, parmi eux, commencent à ouvrir les yeux. La source des « vrais problèmes des gens » vient, en grande partie, de l’existence même de la Belgie-que et de l’incompatibilité de faire vivre deux peuples antagonistes sur un même territoire. Jean Rey avait déjà constaté en 1947 que « partout, quand un Etat unitaire est travaillé par un mouvement nationaliste, il est impossible qu'il ne finisse pas par craquer. (...) la sagesse est de s'en apercevoir à temps ». Ni le roi (appelé comiquement « souverain » par d’aucuns, indiquant par là que nous ne sommes pas en démocratie) ni – hélas - les présidents de partis politiques et leurs courtisans englués dans les passions politico-électorales ne semblent encore en être là.

 

Bottant en touche, il s'inquiète pour l'avenir de...l'Afrique centrale sans oublier de remercier Faribola (tatie Danielle ?) pour services rendus (et justifier la revalorisation de sa dotation ? Les problèmes de pouvoir d’achat touchent décidément tout le monde…)


Non, rien... Une journée pluvieuse... Triste comme une fête nationale belge
Si, quand même ! L'agence BELGA nous informe que " Le cardinal Dannels demande l'aide de Dieu pour la Belgique " ! A quand l'extrême-onction ?
 

(*) Maintenant on peut aussi se dire que ces gens là ont des conseillers et spécialistes en communication à leur service. Et si le message subliminal qui se cache derrière ces platitudes était : « Baudouin est mort et la Belgique aussi » ?

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 21:24

Il y a quelques années, François Perin a dit qu’un jour, on constaterait l’impossibilité de former un gouvernement tellement les positions des deux communautés seront inconciliables. Nous en sommes proches.

Le fait nouveau, c’est l’irruption du fait régional dans le débat. Que ce soit dans le communiqué de Leterme que dans la consultation des présidents de région par le roi. L’Etat fédéral est dépassé dans les faits.

Rien d’étonnant donc à la proposition de démission d’Yves Leterme. Il poursuit ainsi l’objectif du mouvement flamand avec d’autres moyens. La preuve ? Un sondage en passant… celui de la "Gazet van Antwerpen" de ce 15 juillet.

Qui est responsable de la crise ?
Le cartel CD&V/N-VA : 11.77%
Les francophones : 77.59%
Leterme : 6.25%
Autres : 4.39%

Le cartel a-t-il eu raison de rester ferme sur ses positions ?
Ja : 83.25%
Nee : 16.75%

Doit-il y a voir de nouvelles élections ?
oui : 59.90 %
non: 40.10%

La Flandre doit-elle devenir indépendante maintenant ?
oui : 60.41%
non : 39.59%

Edifiant, non ?
Et pendant ce temps là, nos politiques « francophones » continuent à essayer de rassurer le « bon peuple ». Pour eux, tout ça n’est que l’effet d’une banale rivalité de personnes entre Leterme et Peeters… Le climat des négociations n’était-il pas « serein et constructif » ? Le seul à qui je donnerais raison, c’est à Marcel Cheron (Ecolo) qui a dit (mais sans le faire exprès) qu’il est temps de prendre des vacances… J’ajouterais de très longues vacances !

Heureusement, tout le monde n’est pas dupe et certains prennent leurs responsabilités. J’étais en France au moment de la publication de la « note confidentielle » adressée aux membres «
d’Énergie réformatrice » par Daniel Ducarme sur la Belgique française. Option qu’il avait déjà défendue en décembre de l’an dernier et que j’avais évoquée en parlant de l’ingénierie institutionnelle française qui n’a rien à envier à celle que nous connaissons, puisque elle au moins, elle fonctionne ! Certes, et c’est toute la différence avec certains rattachistes romantiques, Ducarme a compris que tout est à négocier selon les intérêts mutuels, les nôtres et ceux de la France. C’est ce que nous disons sur « Debout la Wallonie ! ». J’avais critiqué sa sortie en décembre, mais je lui dois reconnaître maintenant une efficacité certaine. Ce projet de « loi organique » composée de 132 articles constitutifs d’un « statut d’autonomie de la Belgique française », entendue comme une « collectivité territoriale autonome au sein de la République » rédigé avec un groupe de juristes, belges et français tient la route. Lisez-là !

Il reste maintenant à se demander comment Ducarme fera passer ses idées au sein d’un parti qui comporte des « belgicains rabiques» à la Fourneaux ou à la Charles Michel ?

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 13:40
Celui de Jean Quatremer ce midi sur la RTB(f)... Joliment introduit par une anecdote.


Tout autre est la dernière sortie de Monseigneur Léonard, évèque de Namur (que l'on disait pourtant proche des idées du président d'un parti réunioniste, mais postulant au titre de Cardinal, ceci expliquant peut-être cela) : "Durant des siècles, la Flandre a dû lutter pour faire respecter sa langue et sa culture. La Flandre a été pendant longtemps la victime de l'arrogance francophone."

Certes, le "saint" homme a quelques raisons statistiques de faire brûler ses ultimes réserves d'encens sur l'autel de la Flandre : c'est là que se trouvent les derniers bataillons du catholicisme belge moribond.
Mais même à supposer qu'il soit sincère, il faut alors admettre que les cours d'Histoire dispensés dans les séminaires sont de fort piètre qualité. La ré-écriture de l'Histoire par Pirenne, les "historiens" belges qui l'ont suivi et le Mouvement flamand a bien fonctionné. Le révisionnisme a encore de beaux jours devant lui.
 
M. à J. (20/07) : Une réaction
pertinente
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 12:34

Dans l'éditorial du quotidien bruxellois "Le soir", la rédactrice en chef est obligée de constater dans une courte énumération combien la situation politique est bloquée et surtout combien (et c'est une première pour ce journal) l'écart et l'exaspération grandit entre les citoyens lambda des deux communautés et des trois régions.

Elle rend les politique responsables de cette situation pour avoir "abandonné le champs politique" (à qui ?). Je pense au contraire que la presse s'occupe à leur place de parler pour ne rien dire, devanant ainsi un auxiliaire du populisme ambiant. si cette dernière adaptait son discours dans un sens plus pédagogique et ouvert, nous verrions certainement la politique revenir. Et ne nous trompons pas, ce ne sont pas les Flamands qui oblignet à être médiocres ! 

Réveil tardif ? Gueule de bois ? A force de prendre ses rêves pour des réalités…

Malgré tout, elle persévère. Il faut lui reconnaître ce mérite. Et fait la leçon :

"Il faut que les francophones entrent dans ce pow-wow institutionnel d'envergure. Mais alors les Flamands devront accepter des compromis forts. Sous peine de ne construire aucune solution durable et respectable. Ou de valider l'idée qu'ils ne veulent que ce qui sert leurs intérêts, assouvit leurs ressentiments ou comble leurs frustrations.

La solution qui fait concomitamment s'élargir Bruxelles et s'accroître les compétences régionales, en garantissant les droits des minorités et un financement dans chaque région, est tout sauf stupide. Elle a même beaucoup d'allure. Elle demande créativité, courage, mais surtout sens des responsabilités. Ceux qui ne les prendront pas, seront lourdement coupables. Sans pouvoir prétendre qu'ils n'ont pas été prévenus."

Epinglons cette perle : " les Flamands devront accepter des compromis forts"… C'est qu'elle semble encore y croire la pauvre !

Les vertus de l'engagement ou de l'auto-manipulation ! Il est si difficile de changer d'attitude, même si on se rend compte que ça ne mène à rien. Tiens, je m'en vais lui recommander la lecture du "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beaubois (PUF).

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 12:30

Le Pôle Interuniversitaire sur l’Opinion publique et la Politique de l’Université catholique de Louvain vient de publier une analyse sur la base de l’enquête post-électorale de 2007.

 

Les résultats ont été largement commentés dans la presse francophone qui se réjouit d’une évolution semblant très belgicaine : 44 % (37% en 2003) veulent le retour de l'Etat unitaire, 22 % renforcer les compétences du fédéral, 12 % de partisans du statu quo. Ce qui laisse  21 % de soutien aux forces centrifuges – 17 % veulent confier davantage de compétences aux Régions et Communautés, 4 % la scission. Ce qui est à mettre en rapport avec la même étude publiée par la KUL : 11 % seulement des sondés flamands veulent un retour à la Belgique unitaire, 11 % sont favorables au renforcement du fédéral, 20 % rêvent d'un statu quo, ce qui laisse la majorité (46 %) en faveur d'une régionalisation accrue et 9 % d'une scission. Intéressant, non ?

 

Mais pas étonnant. Je discutais récemment avec un journaliste parisien spécialiste des Balkans qui a passé les années de guerre civile dans cette région. Il me confirmait l’espèce de cécité et d’incompréhension, voire de détachement de la population par rapport aux réalités observables. Les gens (dans les différents états de la fédération) se déclaraient encore partisans encore à l’existence d’une Yougoslavie unitaire alors que la guerre faisait rage à moins de 50 km. Intéressant parallèle, non ?

 

Mais, entre les souhaits et la réalité, la réponse à la question suivante montre bien que les Wallons pensent à des solutions alternatives en cas de crise.

La question a été posée sous la forme suivante : « Imaginons que la Belgique vienne à disparaître. Pouvez-vous me dire dans quelle mesure vous êtes d’accord ou non avec chacune des propositions suivantes ? 1. Une Wallonie indépendante et Bruxelles indépendant ; 2.Une fédération indépendante comprenant la Wallonie et Bruxelles ; 3. Le rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France ; 4. Bruxelles cogéré par une Wallonie indépendante et une Flandre indépendante ».

Pour chacune de ces propositions, le répondant est invité à marquer son accord ou son désaccord.
 

Pourcentage des électeurs wallons qui sont tout à fait d’accord et d’accord avec chacune des propositions (données pondérées par l’âge, le genre, l’éducation et le vote)

% des Wallons ayant marqué leur accord pour chacune des propositions

Wallonie et Bruxelles indépendants

20,5

Fédération Wallonie-Bruxelles

56,5

Rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France

29

Bruxelles cogérée par la Flandre et la Wallonie

16


« En cas d’éclatement de la Belgique, les Wallons se prononçaient donc en 2007 en majorité pour un scénario de « Fédération Wallonie-Bruxelles » (56,5 % des Wallons privilégient cette solution). Le choix de l’indépendance de la Wallonie et de Bruxelles ne comptait que 20,5% de partisans (…)

La solution flamande de cogestion de Bruxelles est l’alternative la moins souvent évoquée par les Wallons (16%). Cela devrait rassurer les Bruxellois, cette position politique reprenant de la vigueur du côté flamand. » 

« Le choix rattachiste à la France en cas de crise (29%) n’est pas aussi minoritaire que les résultats électoraux actuels des partis qui s’en réclament le laisseraient penser ».


La partie importante de la phrase est : « en cas de crise ». A méditer...

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 19:01

Ce vendredi, a lieu à Liège une réunion préparatoire pour ces Etats-Généraux.
On y entendra des politologues, des professeurs d'université, des écrivains, des hommes politiques
(*), des syndicalistes...
Tous les signataires du Manifeste sont invités à cette réunion, qui se tiendra dans la salle académique de l'Université, le 20 juin, de 19h à 22h30.
Venez débattre de l'avenir de la Wallonie et forcer son destin !

Mise à jour : Résumé des intervention

(*) Tout en gardant en mémoire cette phrase de Napoléon :  « Les grands orateurs qui dominent les assemblées par l’éclat de leurs paroles sont, en général, les hommes politiques les plus médiocres ; leur force est dans le vague, la pratique les tue… »

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 09:11

Alors que chez nous le "droit de vote" est une obligation (pour ne pas tenir compte des résultats des urnes ...ou si peu), mais qu'on interdit tout référendum, il est sain de voir que certains pays démocratiques fassent la nique à une Europe à laquelle on ne comprend plus rien. Le référendum irlandais est la preuve que la démocratie n'est pas seulement une étiquette, mais peut aussi être une réalité.
Une Constitution, c'est  un texte "fondateur",qui impose des règles communes mais un texte qui entérine une volonté de vivre ensemble, qui reconnaît une convergence de valeurs préexistantes à toute organisation du système politique. Ce qui implique l'expression d'une volonté populaire. Or les institutions européennes ignorent totalement cette dimension. Pensons simplement que si on ose les critiquer, elles engagent une société de marketing pour améliorer leur image ! 
C'est la troisième fois que le même message est envoyé par plusieurs millions de citoyens européens à une "élite" non élue à Bruxelles et qui n'a pas de comptes à rendre.

Comme l'écrit un
humoriste suisse : "Ce n'est pas 1% des européens qui vont dicter leur volonté aux 99% à qui on ne demande pas leur avis".  Et pourtant, le message devrait être clair : L’Europe ne se construira plus sans les citoyens.

Quelques réactions que vous ne lirez pas dans votre journal habituel...

Nicolas Dupont-Aignan, député, président de Debout la République :

David a fait tomber Goliath

Bravo et merci à l’Irlande d’avoir sauvé le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ! La morale et la démocratie triomphent !
Le seul peuple consulté par référendum sur le Traité de Lisbonne a massivement dit NON.
C’est un véritable vote par procuration pour les 495 millions d’Européens privés de référendum.
C’est un profond désaveu pour Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui ont voulu imposer la Constitution européenne malgré les référendums de 2005.
Les dirigeants européens n’ont plus le choix, ils doivent se rendre à la raison : les peuples d’Europe rejettent une Union supranationale, bureaucratique et inefficace.
Les Irlandais aujourd’hui, comme les Français et les Néerlandais en 2005, ne sont pas hostiles à l’Europe. Ils veulent tout simplement une Europe qui les respecte et les protège. Une Europe des Nations et des projets. Une Europe démocratique, indépendante, au service du progrès social.
Les élections européennes de juin 2009 seront l’occasion historique, notamment en France, de transformer ce magnifique essai irlandais en envoyant au Parlement européen des Députés défendant cette autre vision de l’Europe.

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) :

Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a estimé vendredi que le probable rejet du Traité de Lisbonne par les Irlandais, selon des projections de la télévision publique, était "un service rendu à l'Europe tout entière".
"Le vote du peuple irlandais revêt une signification profonde : les peuples refusent de se laisser dissoudre dans une Europe à la fois technocratique et antisociale", a affirmé M. Chevènement dans une déclaration à l'AFP.
Adversaire du traité, il a jugé que "le rejet de la Constitution européenne bis est un service rendu à l'Europe tout entière". "C'est aussi un service rendu à la France, dont le poids relatif était affaibli par le Traité de Lisbonne, en
rupture avec la parité fondatrice avec l'Allemagne qui avait jusqu'ici permis le progrès équilibré de la construction européenne", a-t-il ajouté.
Selon M. Chevènement, "c'est à partir de la volonté démocratiquement exprimée des nations qu'on doit pouvoir avancer vers une Europe à géométrie variable, fondée sur des coopérations renforcées". "Cela est particulièrement vrai pour le gouvernement économique de la zone euro, mais pourrait l'être aussi dans des domaines

Jacques Myard, député UMP, président du Cercle Nation et République :

En votant NON, le peuple irlandais vient de sauver l’Europe de l’application d’un très mauvais traité.
Le Traité de Lisbonne, qui n’est en rien un « mini traité » mais le copié-collé du traité constitutionnel rejeté par les peuples français et néerlandais par référendum est ainsi rejeté pour la troisième fois.
Est-ce que les ayatollahs de l’eurocratie vont enfin prendre la mesure de leur échec et des réalités sociologiques et politiques ? Ce nouveau NON est une chance à saisir pour remettre à plat la construction européenne afin de la
réconcilier avec la volonté des peuples.
L’Europe s’est élargie, elle doit désormais s’amaigrir et cesser de se mêler de tout.
Oui à la gestion en commun de certaines politiques essentielles à l’organisation d’un continent comme la libre circulation des biens et des services, la PAC, l’environnement, ou encore la coordination monétaire et budgétaire. Mais de grâce arrêtons cette boulimie technocratique : il est urgent d’appliquer le principe de subsidiarité, de placer la Commission sous le contrôle étroit du Conseil, afin de réaffirmer la primauté des Etats, c'est-à-dire des peuples.
La France n’a aucun intérêt à aliéner sa souveraineté, son libre arbitre dans une construction européenne largement dépassée par la globalisation : nos intérêts sont mondiaux et c’est une faute que de vouloir appréhender le monde à travers l’étroitesse du prisme européen.
OUI à une construction européenne fondée sur la coopération de nations souveraines et indépendantes.
NON à l’intégrisme eurotechnocratique voué à l’échec.

En complément, la carte blanche de Sophie Heine, Politologue à l'ULB, sur l'Europe des élites versus l'Europe démocratique et celle de Jean-Claude Paye, sociologue : "L'Europe n'existe que par son insertion dans une structure politique globalisée, sous souveraineté américaine"

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« Le courage. C'est de refuser la loi du mensonge triomphant, de chercher la vérité et de la dire »  (Jean Jaurès)
*
« (…) il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui et ceux qui croient ou affirment de croire et obligent sous peine de mort leurs semblables a en faire autant. » (Marguerite Yourcenar)
*

« Ce qui nous intéresse ce n'est pas la prise de pouvoir mais la prise de conscience. » (Armand Gatti)

Les textes publiés ici sont évidemment libres de droits et peuvent être reproduits ou diffusés, en partie ou en entier... sans modération à condition d’en citer la source.

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- Les réformes des régimes de retraites - Comparons la Belgique et la France
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- Une histoire de la Wallonie (Institut Jules Destrée)
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- Wallons et Bruxellois francophones, pour en finir avec le syndrome de Stockholm !
- ISF - Impôt de solidarité sur la fortune, de quoi s’agit-il ?
 
- Aux origines de la frontière linguistique 
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La Wallonie sauvera-t-elle l'Europe ? 

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