Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 12:40
Les propos d'un élu dans Nord Eclair...
 
"J’ai pu le constater quand je travaillais au bureau du PS à Bruxelles : pour la première fois, des études sont faites par les partis politiques sur le coût de la séparation. Cela prouve bien que cette hypothèse n’est plus jugée comme quelque chose d’utopique."
Partager cet article
Repost0

commentaires

P
Merci pour tes précisions, Claude.Je suis entièrement d'accord avec toi, certains ont une sorte de "haine" de la notion de Wallon, cela me rappelle un événement que j'ai vécu personnellement, d'une connaissance (verviétois pourtant) qui avait reçu dans les années 80 du ministre-président de la Région Wallonne de l'époque un petit cendrier avec en relief le coq wallon et l'avait jeté par terre de rage : "wallon jamais" !J'ai ramassé ce petit cendrier en étain des Postainiers hutois qui maintenant est dans ma collection avec d'autres illustrations du coq wallon...J'ai plusieurs explications convergentes à ce phénomène de déni d'identité wallonne :a) l'image du "Wallon fainéant" que la Flandre a entretenue pour mieux nous soumettre ou nous dévaloriser, et qui était difficile à renier dans un contexte de crise économique de vieille industrie avec un chômage élevé. Cela ne préjuge en rien des qualités et défauts de chaque Wallon individuellement cependant.b) l'image de la "Wallonie du Front des Progressistes" et de l'Etat PS qui collait à la Wallonie, et que le monde entrepreneurial et libéral rejetait, plutôt que de vouloir en corriger l'image. Je me rappelle encore des expressions en vogue dans la droite libérale sur la Wallonie, qualifiée de "réduit cubain" à l'époque par le PRL (le MR de Louis Michel a, quant-à lui, rénové l'expression sous la forme "cul de sac wallon")c) l'histoire de la Wallonie est une histoire qui, depuis la défunte principauté de Liège, n'a plus jamais pu choisir son destin.En 1793, elle a opté pour la France, ce qui fut réalisé entre 1794 et 1815.En 1815, on en faisait on la rattachait à la Hollande (cachets d'administation en néerlandais et tout !!!)En 1830, elle opte encore une fois, dans la révolution, pour le rattachement ultérieur à la France en choisissant comme roi le fils de Louis-Philippe, mais cette vision fut contrariée par les puissances germaniques qui voulaient un "écran" contre la France.En 1945, le vote du Congrès National Wallon en faveur du rattachement à la France n'a jamais été suivi d'effet en raison de la prudence du Général de Gaulle et de la frilosité du monde politique wallon, qui n'est pas allé jusqu'au bout de sa logique, et de même lors de l'abdication de Léopold III en 1950.d) Le point C ci-avant explique que pour les francophones, il était pendant longtemps honteux d'être Wallon car il fallait être "Belge". Tout qui se sentait wallon était culpabilisé par une sorte d'atteinte à la légitimité du sentiment national. Les Flamands ne se sont évidemment pas, quant-à eux, embarrassés de tels sentiments !Ces quatre points dévalorisants pour notre Wallonie créent une sorte de "complexe antiwallon" qui heureusement est en recul, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il existe toujours dans l'esprit de nombreuses personnes qui passent leur temps à se demander s'ils se sentent belges avant d'être autre-chose, comme si être belge signifiait quelque-chose d'autre qu'un vaste néant ?
Répondre
C
<br /> Oui... Je fais partie de ceux qui sont fiers de leur "wallonitude". Comme je l'ai écrit dans l'un ou l'autre billet, être Wallon et Français n'est absolument pas incompatible, bien au contraire.<br /> Être l'un sans l'autre, c'est même être incomplet.<br /> <br /> <br />
P
Les partis politiques traditionnels francophones (je veux dire ici la bande des quatre MR PS CDH Ecolo) ont raison de rester unis et fermes face à la Flandre, mais ils doivent absolument dire la vérité aux électeurs, et pas ce que les électeurs aiment qu'on leur chante aux oreilles : "dormez tranquilles m'sieurs dames, la Belgique de papa a encore un avenir, nous y travaillons, et les Flamands modérés vont se faire connaître pour la négocier avec nous, et ensuite on s'occupera de votre pouvoir d'achat..."Ce qu'ils devraient dire à mon avis, au grand public, c'est les vérités suivantes :a) la Flandre n'acceptera pas que la sécurité sociale belge subsiste (sauf quelques points qui avantagent la Flandre comme les pensions, plus chères chez eux vu les plus gros salaires) car la nation flamande est riche, et veut garder sa richesse, acquise pendant un siècle à la sueur de l'industrie wallonne qui les a subsidiés. Pour la solidarité nationale, nous devrons compter sur nos 64 millions d'amis français.b) la Flandre n'acceptera pas que certaines de "leurs" communes même à majorité francophones soient rattachées à Bruxelles, on devra internationaliser le problème pour le résoudre par des référendums actuellement interdits (non prévus) par la constitution belge.c) la Flandre n'acceptera jamais de reconnaître autre-chose dans Bruxelles que sa capitale et une sorte de protectorat ("autonome regio") et dans la Wallonie qu'un bantoustan de vacances en Ardennes où tous les restaurants affichent les menus en NL !d) la Flandre n'acceptera jamais de premier ministre ni de postes ministériels importants (sauf un ou deux) pour des francophones. Par conséquent si nous ne devenons pas français nous n'accéderons jamais à la désignation utile de nos dirigeants au delà du niveau régional !e) la Flandre voudra conserver une Belgieke Konfederaal dont la fonction sera de donner aux hommes d'affaires flamands les deux labels utiles "Belgium" et "Brussels", c'est pour cette raison qu'il vaut mieux le rattachement à la France que le maintien d'une Belgique "coquille vide".f) la Flandre considère les francophones sur son sol comme des étrangers, alors que la personnalité juridique de l'Etat belge existe toujours en droit international. Cela fait penser au régime d'Apartheid de l'ancienne Afrique du Sud qui créait des états noirs autonomes dits "bantoustans" dans le but de pouvoir considérer comme étrangers les Sud-Africains noirs dans leur propre pays : le citoyen du Kwazulu était un "étranger" au Cap, tout comme le Bruxellois ou le Wallon sont des étrangers en Flandre.La Flandre vivra sa vie et s'organisera comme elle l'entend dans le futur, mais peut-on encore renoncer longtemps à notre dignité de Wallon (ou de Bruxellois) face au mépris du Nord ?Je ne le crois pas : alors svp, militants et responsables des MR, PS, CDH et Ecolo, vous qui savez puisque vous faites faire des simulations et des études pour évaluer le coût de la séparation du pays, dites enfin ce que vous savez aux gens, tout comme le font les rattachistes depuis longtemps en se faisant taxer à tort d'extrémistes !
Répondre
C
<br /> Je partage tout à fait ton point de vue.<br /> Mais, je ne me suis jamais senti extréliste. Les extrémistes ne sont-ils pas plutôt ceux qui ayant constaté la faillite d'une option continuent à la défendre contre tout bon sens ?<br /> Ceci dit, il y a des extrémistes dans tous les camps. Ceux qui veulent la réunion à la France par haine de la condition de Wallon, par exemple.<br /> <br /> <br />
R
je suis en phase avec le commentateur N 1 ; Ce député du Hainaut a toute ma sympathie , mais il est d'une indigence intellectuelle inquiétante. D'ailleurs on se demande où le journaliste est allé le chercher. Les journalistes locaux du Nord serait plus inspirés de solliciter une interview de Daniel Ducarme, qui , lui, est un homme de caractère et tient un projet global, quelque soit l'estime que l'on porte à l'homme par ailleurs. 
Répondre
C
<br /> ...<br /> <br /> <br />
L
Ce qui se passe dans nos grouvernements provinciaux non plus... ;-)
Répondre
L
Il est intéressant d'apprendre que l'on fait les comptes au PS avant l'inéluctable divorce mais pour le reste : quelle pitoyable interview ! Quel ramassis de lieux communs ! Je me pose beaucoup de questions sur le niveau moyen de certains mandataires publics... Quant au rédacteur de l'article, je me demande où il a été chercher cette "chambre du Hainaut" ?
Répondre
C
<br /> Le journalisme n'est pas une science exacte...<br /> <br /> <br />

« Le courage. C'est de refuser la loi du mensonge triomphant, de chercher la vérité et de la dire »  (Jean Jaurès)
*
« (…) il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui et ceux qui croient ou affirment de croire et obligent sous peine de mort leurs semblables a en faire autant. » (Marguerite Yourcenar)
*

« Ce qui nous intéresse ce n'est pas la prise de pouvoir mais la prise de conscience. » (Armand Gatti)

Les textes publiés ici sont évidemment libres de droits et peuvent être reproduits ou diffusés, en partie ou en entier... sans modération à condition d’en citer la source.

Recherche

Réunioniste

Pour la réunion à la France Mon action se base sur les Valeurs républicaines,
les déclarations des Droits de l'Homme et du Citoyen
1789 & 1793

La République indivisible, laïque, démocratique et sociale

Dans Le RÉTro...

Pour y réfléchir

Vidéos

- Participation à Controverses (RTL) sur BHV…
- Message improvisé pour les législatives de 2007
- Interview sur TV-Com
- Chirac, une certaine idée de la France
- Mes pubs préférées sur le rugby
- Gendebien, un avis...
- L'identité wallonne est-elle incompatible avec l'identité française ?
- Religions, Neutralité ou laïcité de l'Etat
- "Bye bye Belgium"
- "Enregistrement, Evaluation et Autorisation des substances CHimiques" : Qu'en penser ?
- Attention à la publicité !
- Le Club du Net : Karl Zero et Dupont-Aignan
- Magnifique leçon de civisme d'Elisabeth Badinter.
- François Mitterrand

Textes

- Le vrai visage des Français
- Bicentenaire de la réunion de Mulhouse à la République
- La loi d'unanimité et de contagion
- L'heure décisive approche pour les Bruxellois
- Appel à la France, à tous les francophones :  pour une action mondiale pour le français et la Francophonie
- Les réformes des régimes de retraites - Comparons la Belgique et la France
- Un peu de tout... mais des infos utiles
- Du 24/10/62 au 24/10/63, pour comprendre les dessous d'une évolution institutionnelle (CRISP)
- Une histoire de la Wallonie (Institut Jules Destrée)
- Les pouvoirs en Wallonie et environs, mode d'emploi (Crisp)
- Wallons et Bruxellois francophones, pour en finir avec le syndrome de Stockholm !
- ISF - Impôt de solidarité sur la fortune, de quoi s’agit-il ?
 
- Aux origines de la frontière linguistique 
-
La Wallonie sauvera-t-elle l'Europe ? 

Autres sujets ?


Merci à
FreeFind !

Sur Le Feu...