17 mai 2006
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(...) demain, les mandataires wallons devront choisir entre leur peuple et leurs poches.
(Fernand Massart 1963)
Un tiers des Sociétés de logement en Wallonie sont épinglées par un audit de gestion…
Pour le moment, on ne s’occupe que de ces institutions publiques, mais il y en a beaucoup d’autres, les intercommunales par exemple. Le moins que l’on puisse dire, c’est que presque partout, par le cumul de différentes fonctions politiques, de gestion et administratives, le contrôle démocratique pose problème.
Outre l'incompatibilité d’un certain nombre de mandats politiques et de hautes fonctions particulières, le Législateur a déjà interdit le cumul de fonctions de ministre et de bourgmestre (maire). Il serait intéressant de penser à étendre ça à d’autres fonctions d’administrateurs rémunérés dans des institutions à statut public. Pour en arriver au principe du « mandat unique ». A ma connaissance, le RWF est le seul parti à avoir mis cette importante réforme à son programme (3.4.7. Interdiction de cumuler les mandats politiques. Déclaration de patrimoine obligatoire en début de mandat.)…
Je conçois que ce soit difficile pour eux. Ce cumul de rémunération est pour les femmes et les hommes politiques un avantage financier mais aussi un avantage politicien : l’un des mandats sert d'éventuelle base de repli en cas de perte de (l'un ou) l’autre mandat lors d’une élection.
Il reste qu'en raison du cumul, il y a monopolisation des principales fonctions électives par quelques personnes. Le mandat unique, parlementaire mais aussi local, donnerait un appel d’air considérable à notre vie politique avec l’émergence de nouveaux élus. Ce non-cumul pourrait être encore même amélioré par l’interdiction de plus de trois mandats consécutifs, ce qui favoriserait un renouvellement régulier du personnel politique. Je crois que cette dernière proposition faisait partie des règles internes d’Ecolo à sa création… Mais ça a bien changé !
Published by Claude Thayse
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dans
Réflexions