Pour des raisons diplomatiques, psychologiques (ils se savent mal aimés en Europe) , économiques, les Flamands n'ont pas intérêt - ils le disent, même à la NV-A - à déclarer brutalement et unilatéralement leur indépendance tout de suite. Ils attendent que d'autres, comme la Catalogne ou l'Ecosse fassent les premiers pas. En 2010. Les frontières d'Etat n'ayant plus la même valeur qu'auparavant, étant devenues davantage le symbôle d'un sentiment d'appartenance qu'un rempart nationaliste.
Mais en attendant, rien ne les empêche de metttre la pression sur leurs "partenaires "frankeupheunes" demandeurs de rien" pour les pousser à bout et, ensuite comme d'habitude se poser en victimes. Ce qui leur a toujours réussi. Les courriers des lecteurs des grands journaux abondent déjà de missives ulcérées évoquant la rupture. Les politiques - qui, n'en doutons pas décodent ce qui se passe - vont se sentir obligés de suivre quand, comme je l'écrivais dans un billet déjà ancien, ils n'auront plus assez de joues à se faire souffleter.
Politique fiction ? à suivre...