C'est le titre d'un carte blanche que signe dans « Le Soir » de ce vendredi Marco Van Hees, journaliste et fonctionnaire au Service Public fédéral des Finances, auteur de « Didier Reynders, l’homme qui parle à l’oreille des riches », livre à charge du Minister des Finances (Ed. Aden, 2007)
Intéressant, les propos de cet homme très engagé rejoignent ce qu'écrivait, il y a peu, Jean-Pierre Hellin-Robert sur « Debout la Wallonie ! »...
On apprend aujourd’hui qu’une scientifique aurait été licenciée parce qu’elle a pris part, avec plusieurs éminents chercheurs belges et français, au lancement du Comité de soutien de l'Institut qui est également membre du Réseau International des Instituts Pasteur, comptant actuellement plus de 30 institutions dans le monde entier. C’est une information à faire confirmer…
Sans commentaires...
Les membres de la famille royale devraient percevoir, en 2008, un total de 13,3 millions d'euros contre 12,5 millions en 2007, après indexation de la dotation royale.
Le roi Albert devrait se voir attribuer 10,2 millions d'euros, la reine Fabiola, 1,472 million, le prince Philippe 940.000 euros, la princesse Astrid 326.000 et le prince Laurent 318.000.
Ceci simplement à titre de donation royale (pour couvrir les frais courants, l'argent de poche...) et ne tient pas compte des bâtiments « de fonction » que l'Etat met à disposition du souverain et de sa famille (comme, par exemple, le château de Laeken ou le palais royal de Bruxelles).
Pour mémoire, la fortune personnelle du roi se composerait essentiellement d'une propriété immobilière à Châteauneuf de Grasse (France), d'un yacht de 15 mètres (d'une valeur d'environ 1,5 million d'euros) et d'un capital financier d'environ 12,4 millions d'euros.
On a un peu parlé de la proposition de limiter la fonction de bourgmestre à deux mandatures. Elle a été immédiatement flinguée par pratiquement toute la classe politique… Sauf Ecolo, qui est partagé et j’y reviens ci-dessous.
Il faut dire aussi que cette proposition arrive à un moment suspect (pensons aux cas « Vandenhaute et Lizin ») et dans ce cadre s’apparente à de la démagogie facile puisque son auteur – qui a grandi dans le sérail politique et n’est donc pas un naïf ni un idéaliste - était quasiment certain des réactions. Mais un coup de pub n’est jamais à dédaigner.
Si on veut mettre vraiment fin au clientélisme, aux baronnies et à l'immobilisme, ce serait un petit pas, mais facilement contournable tant que tout le système électoral, politique et administratif qui a été conçu pour bétonner l’immobilisme n’aura pas été réformé. Mais ça...
Et tant qu’à faire, on pourrait proposer la même chose pour les ministres, députés, sénateurs, députés provinciaux, mandats divers dans les organismes publics, etc. Non ?
Et c’est là que la réaction d’Ecolo (qui a voté la loi électorale actuelle) est intéressante et amusante parce que si mes souvenirs sont bons, les statuts d’origine de ce parti prévoyaient bel et bien l’interdiction d’occuper deux fois successivement le même mandat.
La professionnalisation de la politique leur a fait oublier très rapidement cette bonne résolution.
... de Xavier Diskeuve (et à celui de Freud !) qui s'est fendu d'un billet dans le Vers l'Avenir de ce matin. Lisez-le, finalement, et probablement sans le vouloir, il confirme que nous avons beaucoup à apporter à la France !
C'est sous ce titre choc qu'Arnaud Huppertz publie dans le « Vers l’Avenir » de ce 22 février une interview qui fait écho aux vœux 2008 d’André Flahaut, président local du PS. Ce dernier plaide pour une position commune des élus politiques actuels concernant l’impact potentiel des réformes institutionnelles sur notre Brabant wallon.
Les quatre partis traditionnels (hors FN) représentés au parlement – et classiquement les seuls à être qualifiés de « démocratiques » - ont tous promis un élargissement de la Région de Bruxelles - c'est fort bien - et Flahaut d’énumérer les différents scénarios possibles, depuis élargissement aux six communes à facilités jusqu’à l’annexion (il ne le dit pas en ces termes…) de communes du Brabant wallon.
Il récuse (heureusement) cette dernière possibilité, contrairement à ce qu’à laissé entendre Di Rupo (qui, comme Gilson en 1963 n’hésiterait pas à se débarrasser de communes à faible pourcentage d’électeurs de son parti) en d’autres temps et à d’autres occasions. Il est vrai que d’autres, au MR, par exemple ont fait pire… Pendant que d’autres encore, au CdH et chez Ecolo, se taisent… politiquement ou plutôt… prudemment !
Sursaut de dignité, bon sens ou… simples propos de début de la campagne électorale régionale de 2009 ?
Si, une fois n’est pas coutume, je ne peux que lui donner raison sur le fond de son message, j’espère qu’il est sincère quoique fort tardif dans ses convictions.
J’avoue faire très peu confiance aux partis traditionnels sur ce point. Chez moi, cette défense de l’intégrité française (et donc wallonne !) du Brabant wallon, ce n’est pas nouveau.
Voici quelques textes publiés ces dernières années sur ce thème et que vous pouvez retrouver parmi d’autres dans la rubrique « Brabant wallon ».
- 28 mai 2004 : « Conférence de presse » (6ème point)
- 8 décembre 2005 : « Notre Brabant wallon reste menacé ! »
- 30 décembre 2005 : « Jodoigne, les Flamands pourraient faire la différence aux élections communales ! »
- 4 avril 2006 : « Le Brabant wallon devient-il un nouvel eldorado pour les enseignants flamands ? »
- 12 juillet 2006 : « Brabant wallon : les communes visées par les revendications flamandes »
- 19 décembre 2006 : « L’intégrité du Brabant wallon en péril »
- 13 janvier 2007 : « Plus fort que le séparatisme ? »
- 12 février 2007 : « Le MR veut-il des échevins flamands à Waterloo et Braine-l’Alleud ? »
- 5 septembre 2007 : « Que Bruxelles avale les deux Brabant ! »
- 2 octobre 2007 : « BHV: B. Grouwels demande si le Brabant wallon est prêt à être bilingue »
« Le courage. C'est de refuser la loi du mensonge triomphant, de
chercher la vérité et de la dire » (Jean Jaurès)
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« (…) il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement
qu'aujourd'hui et ceux qui croient ou affirment de croire et obligent sous peine de mort leurs semblables a en faire autant. » (Marguerite
Yourcenar)
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« Ce qui nous intéresse ce n'est pas la prise de pouvoir mais la prise de conscience. » (Armand Gatti)
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