Mais écoutons le nouveau messie (*)...
"la Wallonie a besoin d'un parti capable de mettre un terme au clientélisme institutionnalisé et de renouer avec une fonction publique efficace. Un parti qui inverse la logique d'une Région où les hommes politiques protègent ceux qui ne travaillent pas, où une personne sur deux travaille dans l'administration ou bénéficie d'allocations de chômage"…
Voilà son message. Particulièrement méprisant, non ? Sympa pour les fonctionnaires ! Sympa pour les demandeurs d'emploi, victimes de la main-mise flamande sur l'économie durant les 100 dernières années ! Quoique, pas vraiment étonnant de la part de ce chouchou de la presse unitariste, "pipole", Flamand belgicain dont même les Flamands ne veulent plus.
Il viendra ainsi apporte au coeur même de la Wallonie (où il vient de s'offrir une superbe demeure) les relents douteux de la propagande belgo-flamande, continuant à bien servir "Sa" Flandre à sa manière.
Nul doute aussi que ce parti sera " tribunitien ", à l'instar de la Liste De Dekker ou encore aux actuels dirigeants du RWF, au message critique basé une démagogie qui exploite tous les sujets de mécontentement.
Alors, pourquoi avoir intitulé ce billet "bonne nouvelle" ?
Parce que à part les déçus d'un certain néo-libéralisme et quelques proches de l'extrême droite il ne devrait pas attirer grand monde (en tous cas pas ceux qui réfléchissent), lui dont les thèses simplistes et multiples publications à coloration vaguement scientifico-économiques, tout comme son discours populiste et ambigu ont été démontées par tout le monde. C'est déjà ça de pris, tout ce qui divise les adversaires de notre cause est bon à prendre. A moins que ce ne soit sa dernière stratégie pour obtenir un mandat (sans effort) du MR par exemple...
Surtout, parce que face à ces propos outranciers, les Wallons pourraient bien réagir avec fierté. Et ne pas (ne plus ?) attendre leur avenir d'autres en sortant du carcan belge.
(*) En langue belge : "Bon Flamand", ectoplasme recherché en vain par les partisans d'un maintien ou même d'un retour à une Belgique unitaire rêvée et utopique. Sujet de grande déception pour ces derniers qui finissent toujours par se rendre compte de leur erreur mais sans en tirer les conclusions qui s'imposent. Un peu comme les SHADOKS dont une des devises (croyances) était : « Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir. Autrement dit : plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. »