Il y a un grand absent dans les débats institutionnels depuis un an. Le Parlement wallon...
On peut légitimement se demander ce qu'il fait. La Libre publie aujourd'hui un billet assez intéressant. "Le parlement wallon ne semble pas prêt de suivre l'exemple de son alter ego flamand sur le plan institutionnel".
Certes, le <parlement a remis à l'honneur il y a quelques mois les débats d'actualité sur des thèmes précis (emploi, inondations ou éoliennes) mais le dossier communautaire n'a jamais été abordé à ce jour. Le changement de dénomination de la Communauté française en Fédération Wallonie-Bruxelles annoncé le 4 avril a même suscité l'indifférence des parlementaires puisque deux jours plus tard, aucun d'entre eux n'a posé de question sur le sujet en séance plénière du parlement wallon, au contraire de la Chambre. "Le parlement wallon ne sort pas grandi de cette affaire. On avance toujours sans débat parlementaire. C'est au sommet que tout se décide et dès lors, le parlement ne pense même plus qu'il a un rôle à jouer."
Tout est dit. Pour les quatre (cinq ou six si on y ajoute l'extrême droite et la droite extrême) partis traditionnels, les Wallons n'existent tout simplement pas. Le Parlement wallon n'est qu'un moyen de remercier les "méritants" un peu comme les députations permanentes des provinces...
Une voie de garage.
Il est clair que ces "députés" sont muselés.
Certains le regrettent, mais ne peuvent pas intervenir. C'est ainsi que l'ancien ministre-président Jean-Claude Van Cauwenberghe (PS) , "figure de proue du régionalisme wallon" comme n'hésite pas à écrire sans rire la Libre : "C'est dans ces moments-là, on ne devrait pas être aux abonnés absents". Les regrets sont identiques chez un autre tenant du régionalisme et ex-président de l'assemblée, José Happart (PS). "Les Wallons en général, et le parlement wallon en particulier, commettent une faute de laxisme. En ne voulant pas faire le débat sur ce que la Wallonie veut faire de son avenir, ils laissent d'autres décider à leur place. C'est un drame pour moi en tant que militant wallon de constater que le parlement wallon ne peut pas se saisir d'un débat d'actualité", a-t-il souligné.
En coulisses, tant dans la majorité que dans l'opposition, certains députés évoquent un diktat du gouvernement sur ce point. "C'était déjà le cas sous la législature précédente: il y a un diktat officieux qui veut que dans la situation actuelle, il est hors de question de débattre d'un avenir dont on ne connaît pas les tenants et aboutissants", a glissé l'un d'entre eux.
Inutile de dire que tous ces gens sont obligés de se taire. Se plaindre dans les journaux n'apporte rien. Les décisons viennent "d'en haut". Les partis traditionnels se servent de leuirs régionalistes, rattachistes ou autres nationalistes pour se dédouaner, berner les Wallons. Qui pourra encore les croire ?
Il est temps qu'un parti vraiment wallon se lève ! Il est temps que le parlement joue son rôle. L'avenir est là, il est Wallon !
Bruno Yammine 25/04/2011 19:46
Claude Thayse 26/04/2011 14:18
Noix7 22/04/2011 13:07
denis dinsart 22/04/2011 08:58
Stéphane Dohet 21/04/2011 16:37
md 21/04/2011 12:03