L’édito « De la fragilité du nouveau profil d’Yves Leterme… » de Martine Dubuisson semble avoir été écrit en toute bonne conscience, comme si elle détenait une vérité révélée, presque paroles d’évangile. Le temps m’a manqué pour réagir à cette extraordinaire négation des acquis institutionnels et ce mépris pour les hommes et les femmes qui à leur niveau, tous les jours se battent pour faire connaître et reconnaître la Wallonie.
Dire que Leterme a eu tort de ne pas prononcer « qu’ au-delà de 500 km, les Régions ont tout intérêt à faire valoir au maximum la marque Belgique » est l’indice d’une inculture consternante.
Constatons simplement que même chez-nous, en Wallonie, beaucoup n'acceptent pas même simplement la Belgique fédérale, faisant preuve par là d'un grand aveuglement. Certes se basant sur certains raisonnement, une inculture historique ou encore une cécité partisane, (suivez mon regard !), on peut imaginer que certains puissent à la limite même détester la Wallonie. Mais personne ne pourrait dire qu'il ne faut pas la rendre plus démocratique, ce qui, par définition, la ferait aimer davantage. Montaigne disait déjà cela : l'amour du pays, c'est l'amour de sa coutume, soit ce qu'Habermas appelle le patriotisme constitutionnel qu'on croit être un rapport froid avec le pays, mais nous savons que ce n'est pas le cas. Nous qui avons reçu la Wallonie en héritage.
José Fontaine a réagi avec justesse, talent et inspiration et je pourrais faire miens les mots qu’il a utilisés et que je viens de découvrir. Je vous invite à lire sa réaction. Je la partage complètement. Elle est semble-t-il complétée par un article dans la revue « Toudi », mais le lien ne semble pas fonctionner au moment où j'écris ces lignes...
denis Dinsart 18/01/2010 11:56
Claude Thayse 18/01/2010 12:01