Chère lectrice, cher lecteur,
Cher visiteur occasionnel,
La tradition des vœux apparaît parfois comme une sorte d’obligation collective pesante.
C’est pourtant l’occasion de porter un regard renouvelé sur celles et ceux qui nous entourent et les évènements qui ont marqué l’année ou se profilent à l’horizon. L’occasion aussi de réfléchir ensemble à la meilleure stratégie pour les mois, les années, à venir.
Alors permettez-moi, vous toutes et vous tous qui me lisez (que vous partagiez ou non mon combat), d’avoir avant tout une pensée pour vous, votre famille et vos proches. Que l'année 2008 vous apporte de l'espoir et un nouveau départ dans la vie. Permettez-moi aussi d’avoir une pensée particulière pour ceux qui souffrent, qui sont dans la solitude, dans l'abandon, ou qui ont connu au cours de l'année 2007, des drames ou des épreuves. Ceux aussi qui s’inquiètent de leur survie financière. Ceux qui craignent de ne plus pouvoir se soigner, se loger, faire réussir leurs enfants à l'école, recevoir un juste salaire de leur travail, pouvoir préparer l'avenir, pouvoir accéder à la culture dans ce futur ex-Etat en pleine déliquescence.
Je vous souhaite de profiter de chaque moment, de bâtir votre bonheur en 2008.
Je souhaite une bonne année à la Wallonie et aux Bruxellois francophones. Une année qui s’annonce pourtant périlleuse et difficile puisque nos dirigeants s’apprêtent à subir une révision constitutionnelle qu’ils n’ont pas voulue. Position difficile qu’ils sont parvenus à faire valider par nos populations contre toute raison. Position passée d’indéfendable à « nécessaire », puis à « souhaitable » sous la pression du nationalisme (du Peuple !) flamand qui est, de son point de vue, parfaitement légitime.
L’Histoire de notre Wallonie a prouvé que des sursauts collectifs sont toujours possibles. Nous le savons tous, comme l’ont montré les grands moments du Mouvement wallon à diverses occasions, la braise du sentiment français et républicain couve encore sous la cendre et ne manquera pas, un jour, de ranimer la flamme. Comme l’avait dit un jour François Perin, « Nous avons acquis la philosophie des Droits de l’Homme à la révolution française et c’est irréversible ».
Je forme le voeu que ce sentiment qui est en germe dans les esprits se transforme, grandisse et qu’en 2008 le peuple wallon ne soit plus dupe de la politique-spectacle et ouvre enfin les yeux sur la démission de ses dirigeants.
Face aux défis qui nous attendent, je forme le vœu que les rattachistes soient en mesure de mobiliser toutes les intelligences et de bâtir enfin une alternative politique crédible, conforme à cette idée républicaine, patriote et sociale, qui nous rassemble.
Le temps presse, Les Wallons et les Bruxellois francophones méritent mieux. Oui, mieux, parce que nous avons du potentiel, de l'énergie, du talent dans nos laboratoires, nos entreprises, nos écoles, nos universités.
Le temps presse, c'est pourquoi je souhaite que l'année 2008 soit l'année du changement voulu, de la morale politique et des résultats.
Et, par passion et par raison, je souhaite une bonne année à la France !